Entretien avec Brigitte Vepierre – Et si les arbres parlaient…

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Des retours enthousiastes de ceux qui s’inquiètent du sort réservé à Dame Nature, mais aussi des avis étonnants de personnes que je n’avais jamais vu ouvrir un roman. Beaucoup ont été surpris, ils ignoraient jusqu’à l’existence de la neurobiologie végétale.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

L’originalité de mon livre, c’est la Musique des Plantes dont beaucoup n’ont jamais entendu parler. Au premier abord, ils n’y croyaient pas, et puis, quand ils ont regardé le lien sur Facebook, ils ont été stupéfaits. Eh oui, ça existe la musique des plantes !

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Un long travail d’écriture. J’ai ingurgité des informations complexes sur la biodiversité végétale, j’ai comparé les articles, les controverses et j’ai pris le temps de les digérer. Puis, j’ai trié pour alléger la trame de mon roman. Le personnage de Mathilde aime les arbres. Elle n’a aucune expérience scientifique et sa rencontre avec Stefaan permet à la jeune génération de l’initier à cette science nouvelle.

Des rituels d’écriture ? Un en particulier, oui. Mon bureau se trouve à l’étage. Avant de commencer à écrire, je monte l’escalier et redescends, remonte encore, dix fois peut-être et quand enfin je me sens prête, je m’assois. C’est comme une gymnastique préparatoire.

La musique m’accompagne. De La Grande Sophie à Céline Dion, Cœur de Pirate en passant par Cécilia Bartoli et Philippe Jaroussky pour le rythme. Et beaucoup, beaucoup de lectures sur le thème…