Entretien avec Chloé Garcia – Sous le regard de Laria

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Je crois que je n’ai toujours pas réalisé. Je ne me rends pas encore compte que mes personnages, qui ne se trouvaient que dans ma tête, ont pris vie pour aller rencontrer de nouveaux lecteurs. C’est un rêve qui se réalise ! Mes personnages s’émancipent et se trouveront grandis grâce aux sensations du public, avec qui j’ai hâte de partager.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Les premiers retours sont pour l’instant très positifs ! Mon cœur ne cesse de bondir de joie ! Les chroniqueurs sont enthousiastes. Ils ont été comblés par le réalisme des personnages, la profondeur de certains messages sur la société, et par l’univers vivace et dynamique. Ils se sont évadés et m’ont remerciée pour cela. C’est la plus belle des récompenses pour une personne qui souhaite fournir du rêve.

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

L’expérience a été agréable et sérieuse. J’ai appris que la relecture comptait plus que tout, quitte à ce que cela prenne du temps pour fournir un travail de qualité. Des fautes sont encore présentes dans le roman, j’en suis triste, mais elles partiront petit à petit. L’éditeur a su me donner les moyens pour que le roman sorte dans de bonnes conditions.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

L’originalité du roman réside en plusieurs points : son univers, ses critiques sociétales, son système de magie capitaliste et le fait qu’il n’y ait pas de gentils ou de méchants. Les lecteurs ont perçu ces points et les ont appréciés. Cela résulte d’un travail d’une dizaine d’années pour créer un monde cohérent et dans lequel le lecteur se plonge sans crainte.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Je n’ai pas de méthodes particulières pour écrire. Je vais lentement, je cherche les mots justes, la bonne mélodie, quitte à passer des heures pour un paragraphe de cinq lignes, ou à tout réécrire quinze fois. Je cherche à diminuer les séances de relecture qui sont davantage source de stress à mes yeux, que de soutien. Se relire soi-même est difficile car nous sommes les pires juges face à nos écrits ; une sensation de malaise apparaît presque systématiquement. Cet inconfort entraîne des réécritures intempestives pour atteindre une perfection qui n’existera jamais. J’écris quand je suis en forme, prête à me concentrer intensément. Après une séance d’écriture, je suis littéralement épuisée mentalement. Sous le regard de Laria a été écrit sur plusieurs mois, réécrit entièrement plusieurs fois et relu sans retenue. Pourtant, j’y trouve toujours des défauts et des fautes m’ont échappée. L’écriture est certes un travail solitaire mais nous avons besoin d’un œil neuf pour nous aider à avancer, à créer une histoire encore meilleure, et un texte de qualité supérieure. Une remise en question perpétuelle nous enrichit.

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

J’écris actuellement plusieurs romans en parallèle, dont le tome deux de Sous le regard de Laria. Je m’essaie à créer une aventure fantastique avec des fées symbiotiques des humains, une romance entre un héritier d’un royaume inventé et une divinité, une quête en terres celtiques, et un univers japonisé où art et magie s’entremêlent. Si vous voulez suivre mes avancées, n’hésitez pas à me rejoindre sur mes réseaux ! Les idées affluent sans cesse, il est difficile de ne pas s’éparpiller. J’espère que chacune de mes histoires plairont aux lecteurs ! Merci de me soutenir pour ceux qui me lisent déjà ☺ Sans vous, je ne serais rien.