Entretien avec Elie Santi – Fenêtre sur l’au-delà

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Je fus très heureux et fier lors de la parution de mon livre car ce fut la concrétisation d’un long travail et d’un rêve. De plus, je ne pouvais espérer une meilleure présentation au niveau de la couverture et il est indéniable que le choix du lecteur est souvent influencé par son premier regard.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Naturellement, je n’ai cessé de demander à mes lecteurs, dans les semaines qui ont suivi la sortie de mon roman, de me faire un retour sincère de leurs impressions, bonnes ou mauvaises. Et je dois

reconnaître que j’ai été très content et rassuré de leurs réponses. Les avis les plus favorables étaient ceux provenant de lecteurs qui avaient perdu récemment un être cher. J’avais remarqué également que dans un couple, l’histoire attirait la plupart du temps, en premier, la curiosité de la conjointe.

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

Je remercie les Editions MAIA de consacrer un contrat d’éditeur à un auteur inconnu que je suis avec son premier roman. Le système de préventes me permettait de faire la promotion de mon livre, avant sa parution, à mes amis et connaissances. Cette expérience confirme ma vision que le succès d’un livre dépend pour une grande partie de la notoriété de l’auteur et de ses relations.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

Sincèrement, je suis plutôt satisfait du sujet de mon roman qui se démarque par son originalité.

En effet, le thème sur la vie dans l’au-delà n’est pas souvent traité. La majorité des gens s‘est déjà interrogée, au moins une fois dans sa vie, sur la question du devenir de l’être humain après sa disparition.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Je suis un écrivain du dimanche. J’ai mis six ans pour réaliser ce livre. Il est indéniable que j’ai consacré beaucoup de temps pour écrire une page, voire une demi-page car je cherchais avant tout à éviter les répétitions mais également à apporter une clarté pour le lecteur, et enfin à ne pas diminuer l’intérêt du récit par une trop longue narration. Il arrive parfois qu’un lecteur peine à finir une oeuvre trop volumineuse.

Quand j’ai décidé d’écrire mon livre, je n’avais aucune idée précise ou de plan. Et au fur à mesure, l’imaginaire venait m’aider pour poursuivre mon histoire. Surtout la nuit, si une pensée me traversait l’esprit, je me levais pour griffonner rapidement l’idée essentielle sur un petit papier…

Il m’arrivait aussi de faire une pause de trois ou six mois, pris par d’autres occupations, avant d’ajouter une simple page à mon ouvrage. Ce qui explique ma lenteur.

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Encouragé par les retours de mes lecteurs, je prépare déjà un autre roman totalement différent de celui-ci, plutôt terre à terre que céleste !