Entretien avec Gilles Langlois – Claudia par amour

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

La totalité des retours a été positive et de nombreux lecteurs m’ont adressé leurs félicitations. Un grand réalisateur de cinéma m’a même contacté pour me parler du plaisir qu’il prend à lire mon roman. Une lectrice m’a écrit que, compte tenu du sujet pas facile à traiter, je m’en étais sorti « avec maestria ».

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

Le sujet est un sujet d’actualité et un sujet de société. Je devais le traiter sans tabou ni concession mais aussi sans vulgarité. Mon premier lecteur fut Juan-José DORADO, le très médiatique journaliste de télévision et de radio que l’on voit régulièrement sur les médias français et espagnols pour commenter l’actualité. Juan-José qui avait lu précédemment mes autres romans a été immédiatement séduit par l’histoire de CLAUDIA et a accepté d’en rédiger la préface. Interviewé sur une radio, il a m’a gratifié auprès du journaliste et de ses auditeurs de multiples compliments. D’autre part, un auteur célèbre m’a fait le grand plaisir de rédiger un article sur le journal dans lequel il est responsable de la rubrique « littérature ». Dans cet article, il met en avant la qualité de mon écriture et la pertinence du sujet.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Le travail d’écriture en ce qui me concerne part toujours du profil d’un personnage imaginaire. Dès le début, je sais qui est mon personnage central, ses qualités, ses défauts, ses failles et ses idées. Ensuite, je dois imaginer le milieu dans lequel il va évoluer. Il s’agit le plus souvent d’un milieu qui lui est étranger voire hostile. A moi, ensuite d’imaginer l’histoire en fonction des messages et des idées que je souhaite faire passer en filigrane dans mon récit. J’accorde aussi une importance particulière aux lieux et à l’époque. Si je travaille le plus souvent sur mon ordinateur, il m’arrive très souvent également de prendre un stylo et du papier, pour écrire un passage du livre ou prendre des notes destinées aux chapitres à venir. De plus, j’effectue toujours un travail de recherche et de documentation avant de commencer l’écriture. Enfin, et ça peut paraître surprenant, j’élabore très souvent mes histoires pendant la nuit, au cours de périodes insomniaques qui perturbent mon sommeil. Ces périodes d’insomnie sont des périodes de création. En fait, mes personnages me hantent de façon permanente jusqu’à ce que le livre soit enfin édité. C’est à ce moment-là que je suis délivré de leur « présence ».