Entretien avec Jean-Louis Grandidier – L’enfant, le sage et le virus

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Les premiers retours ont été extrêmement positifs, enthousiastes mêmes. Certains ont été touchés par la pertinence des questions, le rythme de l’écriture et en accord avec la prise de conscience qu’évoque le texte.

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

Tout d’abord la plateforme participative pour lancer le projet m’a parue très opportune. Ensuite, le suivi de l’éditeur
tout au long de la création du livre, que ce soit la maquette de couverture, le corps du texte ou le lancement de
l’impression ont été des phases très enrichissantes. Cette formule permet, selon moi, à chacune et à chacun de « tenter
sa chance » dans l’édition de l’ouvrage qui lui tient à cœur.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

L’originalité du livre tient tout d’abord dans le fait qu’il s’agit d’un dialogue, entrainant, sans longueur qui s’adresse
à tout public, aux adultes comme aux plus jeunes. Ensuite, la communion entre les deux personnages, une petite fille et un vieux sage permet de prendre conscience de la force du texte sans donner de leçons. Le lecteur pourra s’identifier à l’un ou l’autre des protagonistes, assistant comme dans une pièce de théâtre à cette discussion à bâtons rompus sans être pris à partie.
Les remontées des premiers lecteurs vont dans ce sens, certains étant surpris par la « fraîcheur » du texte, son côté
réaliste sans être moralisateur.