Entretien avec Jérémie Osanna – Notre combat

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

Ma première expérience dans le monde très concret de l’Edition m’a permis de comprendre que je voulais continuer à écrire. Avant cette parution, j’écrivais simplement pour moi, sans penser être éditer. Désormais, je crois avoir la force suffisante pour prolonger l’aventure périlleuse qui est celle de la page blanche.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

L’originalité consiste à traiter d’un sujet peu enclin en France, et à démontrer que dans un même temps, la jeunesse peut se déchirer sur un sujet crucial. Nous parlons comme il se doit de la résistance armée, mais peu nous enseignent que la première des défenses est d’aller contre l’oubli. La Rose Blanche utilisait ses mots et sa mémoire pour combattre un parti qui souhaitait réécrire l’histoire. On combat aussi par la conscience, et c’est que je voulais montrer dans cet ouvrage.

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Oui j’envisage l’écriture d’un nouveau livre. En ce moment même je consacre un certain temps à le mettre en forme, mes cahiers de brouillon se remplissent, et bientôt je serai prêt à pianoter sur ma machine. Je parle d’un homme qui tente de trouver sa liberté dans un monde qui se renferme de plus en plus sur lui. C’est une critique humoristique de notre époque dominée par les réseaux.