Entretien avec Joëlle Breton-Dars auteur de L’adieu aux miens

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Un sentiment de grande fierté. Je ne pensais pas avoir la chance d’être éditée, et ouvrir le premier carton de commandes a été une grande émotion.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Les mots qui reviennent le plus souvent sont « émouvant » et « bravo ». J’ai eu beaucoup de retours de lecture. Je les ai imprimés et j’en ai même fait un book !

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

 Pas de découverte particulière ! Excellent contact avec ma chargée de campagne avec qui le travail fut fluide. J’ai lu et relu plusieurs fois. Je déteste les fautes d’orthographe.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

Mon livre parle d’une maladie mal connue et de l’amour que je portais à mes parents. Même ceux qui ne les connaissaient pas ont été touchés par mes mots. Une écriture simple pour une histoire difficile.

Quelques jolis retours de lecture :

• « Même quand les gestes sont rares, même quand les mots s’effacent, l’amour, lui, restent palpables, inscrits dans chaque regard, chaque caresse, chaque murmure. »
• « C’est un livre que je relirai car il est plein d’amour et de bienveillance. »
• « Ce livre m’a permis de mettre des mots sur des sentiments confus, de comprendre qu’il est normal de se sentir désemparé et parfois à bout. Il normalise les émotions que je pensais parfois illégitimes. »

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

J’ai écrit pendant trois ans dans des petits carnets. Il fallait que je jette sur le papier mon émotion et ma souffrance. Je ne voulais pas oublier !

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Je ne pense pas écrire d’autre livre, celui-ci était une sorte de thérapie.