Entretien avec Louis Martinez – Histoire d’avant

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

D’abord (Et par hasard) elle s’inscrit dans un contexte très actuel. (Affaires de pédophilies, rapport « Sauvé », etc…)

Peu de livres traitent de ce sujet, ou alors sont « médiatiques » et liés à des affaires réelles. (Camille Kouchner, (La familia grande) ou Flavie Flament (David Hamilton). Les tirages sont directement liés au côté « people » (C’est mon avis) sur lequel les éditeurs surfent à grand renfort de pub.

Ce livre pourrait faire un beau téléfilm.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

C’est mon 5^e livre. Par rapport aux autres, je me suis documenté, visité à plusieurs reprises l’église du lieu de l’histoire, pour m’imprégner du contexte, ce que je n’avais jamais fait auparavant. Cela a augmenté le sens des détails et descriptifs, qui ont bien été ressentis par les lecteurs que j’ai pu contacter.

Je n’ai pas de rituel précis, si ce n’est (D’après ma femme) être « addict » à beaucoup (Trop) de choses, et quand je commence, je ne sais pas m’arrêter. (Mes séries de toiles en sont la preuve supplémentaire)

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Le livre suivant est déjà terminé depuis quelques semaines. (« Rien ne s’efface »)

Compte-tenu des remarques nombreuses sur la fin de mes 2 derniers livres (« Une petite fille », dont la fin est encore plus éprouvante que « Histoire d’avant » : Un blog littéraire avait même écrit : « Mettons tout de même en garde les lecteurs émotifs, cette lecture peut être une véritable épreuve. ») j’ai modifié les dernières pages pour que ce 6^e livre ne me classe pas dans les auteurs « noirs ».

Le 7^e livre est en cours et sera terminé fin d’année.