Entretien avec Thomas Corcessin auteur des Nénuphars artificiels – Tome I

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Un gosse à Noël. La vérité, c’est qu’en ayant achevé la rédaction, je craignais de lâcher le bébé (le premier quand même !). Puis, l’heure était à l’éclosion… Le moment où j’ai reçu le premier tome en physique, c’est quelque chose.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Excellents. Là où je suis d’autant plus heureux, c’est que mes deux intentions de bases sont en adéquation avec les retours des premiers lecteurs : 1- ce livre est une porte d’entrée à la science-fiction. Il ne laisse personne sur le carreau. 2- La tension et les enjeux grandissent au fil de l’intrigue et le crescendo est vertigineux. L’attachement aux personnages, aux différents univers sont également mis en avant.

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

Beaucoup ! Enormément ! Tous les jours ! Et comme chaque expérience nouvelle, les enseignements se tissent au fil des jours. Des choses qu’on ne referait pas comme ci ou comme ça ? Sans doute, non : bien-sûr. Est-ce que ça valait le coup de les faire ? Absolument. Totalement : Oui.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

Une double originalité : sur la forme, un chapitrage en puzzle où l’on passe d’un espace à un autre, d’une temporalité à une autre, ce qui déroute au début et qui se révèle au fur et à mesure des pages.

Sur le fond : La réalité qui est en train de dépasser la fiction. En témoigne le personnage de « Joy » et ce qui arrive actuellement dans notre monde…

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Pour ce premier ouvrage, j’ai balbutié dans tous les sens, chopé ici et là les trucs et astuces et développer une grosse préparation qui a duré un certain temps avant de poser la moindre ligne. Et puis, se lancer, tout simplement : prendre confiance en ses images, discerner les points qui posent problèmes, oser réinventer ce que l’on pensait figer. Le seul rituel auquel je procède c’est celui de rester curieux. Ouvert à tout. La seule astuce : retourner tous les jours sur le terrain pour écrire, réécrire encore. La véritable vertu se trouve dans l’effort, dans le fait même de créer en direct.

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

C’est peut-être là ma plus grande fierté à propos des « Nénuphars Artificiels » – donner l’envie de poursuivre l’écriture après cette première aventure. Je suis donc actuellement en pleine rédaction de mon prochain livre, riche de beaucoup d’enseignements et tout aussi alerte sur ceux à venir. On ne va pas trop en dire pour le moment si ce n’est que… ce sera grand.