Entretien avec Véronique Lacan – Columbia road

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

« Belle plume » a été le qualificatif le plus utilisé. Ils ont apprécié l’histoire des deux héros et s’y sont attachés, mais aussi les descriptions qui donnent envie de visiter Londres notamment…

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Personnellement, j’ai écrit ce roman alors que j’étais encore en activité, j’y ai donc consacré deux ans pour sortir 160 pages « seulement »…

Le travail d’écriture ne s’improvise pas, il faut apprendre à observer et poser les mots. Le plus difficile dans l’écriture, à mon sens, est de lier les paragraphes et les chapitres entre eux. Il est indispensable de passer d’une idée, d’une situation à une autre, en créant un lien pour la fluidité de la lecture.

Concernant les rituels et les astuces, j’ai beaucoup visualisé mes personnages, mais aussi les paysages, les situations, les monuments, et j’ai fait un indispensable travail de recherche (notamment, lorsque vous décrivez une situation dans une saison précise, il ne faut pas se tromper sur quelle fleur, quel arbre à ce moment précis…)

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Oui bien sûr ! J’ai deux idées de roman, l’un qui se passerait dans les années 50/60 dans la France profonde, l’autre qui porterait sur une famille de Pieds-Noirs d’Algérie au moment de l’indépendance.