Entretien avec Victoire Baume – La dichotomie d’Aria

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Les lecteurs étaient unanimes, ils n’arrivaient pas lâcher le roman des mains et l’ont dévoré en moins de trois jours. Ils ont apprécié la structure dynamique et adulte, la partie perturbante psychologique, mais surtout la marginalité de l’histoire. Je crois qu’ils étaient surpris d’avoir été transportés là où ils s’y attendaient le moins. Certains ont ressenti une nostalgie en fermant le livre et en quittant les personnages.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

Avec beaucoup d’humilité, malgré une part sombre et parfois difficile à lire, l’histoire est extrêmement atypique et avant-gardiste. La structure amoureuse telle que nous la connaissons est en train d’évoluer constamment pour certaines personnes et davantage depuis que la femme s’est affranchie du patriarcat. Les modes amoureux se diversifient au rythme d’une nouvelle génération qui mute perpétuellement.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Comme n’importe quelle autre profession, chaque jour, il faut être organisé et assidu, prendre perpétuellement des notes avec un carnet qu’on emporte partout et être davantage attentif que volubile.

J’avais l’histoire dans la tête depuis sept ans, donc je n’ai pas fait de plan. 

Je me suis organisée en quatre temps :

1/ Lancer studieusement des recherches, écouter des podcasts sur les sujets du chapitre en cours et regarder des reportages. 

2/ Écrire sans contrainte et sans limites pour libérer sa créativité.

3/ Se relire, disséquer et améliorer ses phrases pour la structure.

4/ Passer le chapitre au correcteur pour la propreté.