À l’Abri est le récit d’un homme et d’une jeune fille qui voient leur monde s’effondrer. Un mélange intense de science-fiction réaliste et d’horreur humaine. Faites face à une apocalypse « à la française »… et affrontez la fin du monde.
Mais ce récit ne se limite pas à une simple dystopie suffocante, grinçante et marquante : c’est avant tout une histoire profondément humaine. Et c’est là que réside le vrai traumatisme. Voir l’homme redevenir animal, ça fait mal. Pourtant, chacun a ses raisons. Dans mes livres, vous ne trouverez ni gentil ni méchant… seulement des raisons.
La vie est enfermée dans ces pages, et votre innocence y laissera quelques plumes.

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Alors que je le tenais en joue, il commença à lever sa main en direction de la veste du surveillant.
« Ne bouge pas, Fred ! dis-je tremblant. Il faut qu’on sorte d’ici, on n’a pas de temps à perdre ! »
Fred n’écouta pas. Sa main pénétrait l’intérieur de sa veste et dans la pensée de ma femme, le souvenir de ma fille, un geste réflexe sortit…
Le canon de mon flingue fumait et Fred croulait.
Telle une croix, menaçant ou sauvant le Monde, il s’étalait dans son propre sang.
Juste le temps d’un instant, je pris le temps de vérifier si la femme était encore en vie… mais non, son corps commençait à se glacer.
Pris par cette vision, qui venait se greffer aux traumatismes de ma vie, je courrais machinalement vers la sortie.
Les cris des prisonniers échappés, sûrement ceux en activité, résonnaient comme des sirènes de guerre aigües dans l’intersection du couloir. Des lueurs de feu ainsi que des ombres, marquant les murs de la sortie, grossissaient, me laissant penser que je n’avais peut-être plus aucun moyen de sortir de cet enfer.