Ce qui est écrit
Sanaa et Lilia sont sœurs, inséparables depuis leur premier souffle. Leur lien est indéfectible, jusqu’au jour où tout bascule.
Le 3 mars 2015, leur vie tranquille vole en éclats. Dans cinq jours, elles seront forcées de quitter la France pour l’Algérie. Mais Sanaa refuse ce destin. Elle s’enfuit seule, déclenchant une traque sans merci menée par son propre père. Kidnapping, mariage forcé, secrets de famille, ce qui devait rester enfoui remonte à la surface.
Pour survivre, Sanaa n’a d’autre choix que de sacrifier une part d’elle-même. Lilia, entraînée malgré elle, verra son monde s’effondrer.
Comment passe-t-on d’une existence ordinaire à une vie de fuite ? Peut-on échapper à ce qui semble déjà écrit ?
À travers une quête de liberté et de rédemption, Sanaa tente de se reconstruire, soutenue par ceux qui croient encore en elle. Mais pour renaître, il faut d’abord faire face à ses propres démons.
Un roman poignant sur les liens du sang, le poids du passé et le pouvoir de se relever.
Parfois, il faut se perdre pour mieux se retrouver.
Et apprendre, avec douleur ou courage, qu’on ne peut jamais vraiment échapper à ce qui est écrit.
Ce qui est écrit est un roman intimiste qui explore les blessures de l’enfance, les secrets de famille et les chemins de la reconstruction. À travers le regard d’un personnage profondément humain, le lecteur découvre peu à peu l’ampleur de ce qui a été tu, déformé ou effacé par les années.
Ce livre parle de transmission, de pardon, mais aussi de survie. Il rappelle que les épreuves de chacun en font bien souvent une force déterminante.
L’originalité du roman repose sur une écriture fluide, émotionnelle, et sur une narration qui ménage ses révélations sans artifice.
Ce projet s’adresse à un public aimant les récits forts, ancrés dans la réalité, où les personnages évoluent au fil de leurs cicatrices.
Même la fiction la plus construite s’imprègne parfois de vérités éparses, nées de scènes vécues, entendues ou simplement pressenties.

Je suis une femme, une artiste, une rêveuse obstinée, qui a choisi l’écriture pour donner sens à ce qui dépasse les mots. Ce roman est né d’un besoin vital : celui de poser des mots sur la douleur, sur la force qu’on puise dans nos failles. J’écris pour ceux qui n’osent pas parler. Inspiré de souvenirs et de fiction, j’ai laissé l’imaginaire se joindre à certaines réalités pour écrire ce premier roman.
Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Comme depuis plusieurs mois, le dîner du vendredi se déroule dans un silence pesant. Mon père regarde les informations. Cela met un peu de vie autour de ce repas terne. Nous sommes devant le journal de 20 heures. Cette année-là, François Hollande est président. L’affaire Patrick Balkany éclate au grand jour. On parle aussi de la guerre en Syrie et des voitures japonaises qui s’apprêtent à reconquérir le marché européen.
C’est alors que mon père prend brièvement la parole.
« Sanaa, Lilia, on déménage ! »
« Pardon, papa ? » demande Lilia. « Où ? Et comment ça, je suis en pleine licence et j’ai déjà une promesse d’embauche à la fin de celle-ci, nous ne pouvons pas partir. »
Aucune réponse de mon géniteur. Ma mère tenta alors d’ouvrir la bouche, mais au simple son de la syllabe du mot « Mais », mon père l’arrêta d’un regard.
Je tente alors une autre méthode.
« Et tu sais où nous allons ? »
« En Algérie, nous partons dans 5 jours. Ne prenez rien, tout est déjà sur place. »
À la fin de cette phrase, mon père s’éloigna de la table. Ce qui nous semble être une bombe est pour lui simplement une information qu’il vient de nous livrer. Il s’éclipse sans se retourner, sans un bruit, sans un mot. Avant cette annonce, le repas était glauque ; maintenant il est glauque et sordide.
« Maman, s’il te plaît, dit quelque chose ! Réagis, maman, s’il te plaît ! »
« Tu connais ton père, Lilia ! Mangez, ça va être froid. »
Lilia a toujours eu la bonne manière de parler, elle y met les formes. Elle supplie, sourit ou, à l’inverse, fait appel à la pitié. Elle est la plus douce de nous deux. Quand je la vis se rasseoir lourdement sur sa chaise, je compris qu’elle abandonnait. J’essayais alors de changer le cours des choses avec mes propres mots.
« Donc, tu es en accord avec lui ? Tu ne vas rien faire. Tu vas le laisser nous transporter comme du bétail en Algérie ? Tu n’as même pas l’air étonnée, cela voudrait dire que tu étais au courant ? »
« Non, Sanaa, il ne m’avait pas mise au courant. » Elle essaya de se justifier. « Il voulait sûrement nous faire une surprise, il sait que j’adore l’Algérie et il faut que tu comprennes que je suis toujours en accord avec ton père. »
« Tu mens ! Il s’en fiche de te faire plaisir. C’est à peine s’il te regarde depuis quelques mois. Et bizarrement, je te sens réticente, tu n’as pas envie d’y aller. On est assez grandes, maman ! Tu peux nous expliquer, on pourra même t’aider, mais arrête, s’il te plaît, de te victimiser sans cesse. C’est ça que tu veux nous montrer, les femmes sont des petits oiseaux sans défense que les maris protègent ?
»
Elle se leva de la table et se dressa devant moi. Je l’avais piquée au vif !
« Et moi, je te trouve insolente ! Fin de la discussion, mange ! Si tu ouvres la bouche encore une fois, je te gifle. »
Le tajine resta intact jusqu’à la fin du repas. Ma sœur pleurait silencieusement, ma mère se mordait les lèvres comme pour retenir son émotion, et moi, je préparais déjà mon évasion.

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Les étapes de création
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