Diamants Bruts
de Cristina Anderson B.
Franco-brésilienne, née sur les terres rouges et vibrantes du Minas Gerais, j’ai grandi entre deux mondes, deux cultures, deux histoires. Mon parcours m’a menée de cette enfance en quête de racines à l’univers raffiné mais exigeant de l’hôtellerie haut de gamme. Diamants Bruts est né d’un besoin profond : celui de donner voix à des vécus souvent tus, à travers une expérience professionnelle qui a bouleversé mon regard. Ce livre est une manière de transformer ce choc en parole, et l’épreuve en lumière.
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus. Merci à tous pour votre soutien dans la réalisation de ce beau projet !

Diamants Bruts est un roman autobiographique et romancé, qui explore l’exil, l’adoption, la mémoire et les blessures invisibles laissées par l’abandon, le rejet et le silence. C’est un voyage entre le Brésil et la France, entre une favela et les coulisses dorées d’un grand restaurant, entre une mère adoptive exigeante et une enfant en quête d’amour et de vérité. Ce livre est original par sa richesse narrative, son ancrage culturel fort et sa capacité à faire résonner l’intime avec l’universel. Il s’adresse à toutes les personnes qui ont connu le doute, la reconstruction, ou l’envie de renaître.
En soutenant ce projet, les lecteurs participeront à la mise en lumière d’un destin marqué par l’injustice, mais aussi par une formidable volonté de vivre et d’aimer, en dépit de tous les obstacles.
Extrait
Dans ce passage, je révèle l’envers du décor d’un restaurant prestigieux, où l’élégance de la salle cache la violence subie en coulisses. C’est là que l’envie d’écrire s’est imposée, comme une urgence.
Je venais de quitter ce domaine hanté, pourtant lieu d’un art de vivre, mais le terrain de jeu favori de ce bourreau, lui aussi tourmenté par un passé encore présent. Le Sceau d’Argile, un authentique écrin de raffinement et d’élégance, et son havre de paix à ciel ouvert, bercé par une nature relaxante, difficile de résister. Pourtant, derrière ses murs épais, seuls témoins de scènes de martyre, se cachent la misère des petites mains continuellement en mouvement, de gestes répétitifs inlassables, d’une habile technicité, d’une juste précision, d’une rigueur minutieuse. Elles n’ont de cesse de découper, tailler, ciseler, écailler, chiqueter… rythmées par une hotte assourdissante, le tintamarre des casseroles, des couvercles qui s’entrechoquent, des poêles frémissantes, le ding strident de la sonnette, et le cri des commis « Oui chef ! ». Quand dans la salle s’active le ballet de jeunes apprentis, alertés par une main levée puis une autre, toujours aux aguets, prêts à répondre au moindre désir, sous l’œil pervers du maître guettant sa prochaine proie.
Son impressionnante carrure aux formes généreuses empreinte d’appétit gigantesque, cadencée par des coups de fourchette sans répit, ce tyran insoupçonné se livrait à des jeux interdits, mettant à nu ce jeune apprenti dévoilant ainsi son anatomie, soulageant son mal à coups de règle ce commis, dominant ce « nègre de maison » par un « Banania » sauvagement lancé à ce maître d’hôtel dont le silence marquera sa révolte… Il se félicitait de voir tomber leur corps épuisé, s’acharnait sur leurs esprits écorchés vifs imbibés d’alcool, endommagés par la fumée irritante de l’herbe du diable, oubliant ainsi ses beuglements, ses insultes outrageantes à vous enfouir sous terre. Tels des boucliers, ils affrontaient ce cruel dominateur qui n’avait de cesse de mettre à terre ses proies, après de nombreuses manipulations perverses, un acharnement sans faille. Ils étaient comme ensorcelés, pris au piège de ce « maître » et de sa stratégie perfide, cachant une fausse générosité à coups de salaires royalement versés, de soirées arrosées, faisant ainsi taire sa perversion maladive, les humiliations en public acclamées par des rires cachés craignant devenir ou redevenir sa prochaine victime.
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Les étapes de création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente. *(selon accord)