Et le lys refleurira – Tome 2
La quête royale
de Thierry Puentes
Amies lectrices et amis lecteurs
Vous avez aimé le tome 1, vous allez adorer le tome 2. Votre patience mise à rude épreuve dans l’attente de sa publication se voit enfin récompensée. Plongez en compagnie de nos héros dans une période pleine de bruits et de fureurs. À l’égal d’un roman de cape et d’épée, vous découvrez un monde moyenâgeux violent et sans pitié. Nos jeunes explorateurs du temps puiseront dans une amitié belle et profonde et une force intérieure insoupçonnée, les ressources nécessaires pour affronter les menaces qui planent sur eux.
Pour celles et ceux, qui n’ont pas lu le tome 1, celui-ci est toujours disponible aux Éditions Maïa (en livraison gratuite) ou chez les grands distributeurs (FNAC, Amazon, etc). Mais vous pouvez également lire indépendamment le tome 2, vous y trouverez un résumé circonstancié du premier tome, en tout début du roman.
Je vous propose donc de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
L’histoire commence dans un contexte international très proche du nôtre, une société mercantile, féroce et égoïste, au bord d’un effondrement mondial. Le chemin que vont prendre nos héros pour amener notre civilisation à un Âge d’or souvent espéré, mais jamais atteint jettera, sans doute, certains des lecteurs dans l’expectative, mais quelle jolie utopie ! Un savant mélange d’aventure, d’amour, d’amitié, de drame, de trahison, d’embuscades ou l’impitoyable côtoie le noble.
Dans leur quête d’un avenir radieux pour l’humanité, nos téméraires explorateurs entreprennent un voyage temporel qui les projette dans une période charnière du XIVème siècle, celle des rois maudits. Laissez-vous transporter sur les routes périlleuses du royaume de France. Arrêtez-vous en compagnie de Camille, Tristan et François dans les cités médiévales de Clermont, Bourges, Paris, et découvrez la vie quotidienne des gens du peuple dans ces cités fortifiées. Accompagnez nos héros au château de Vincennes à la rencontre de la triste et esseulée reine Clémence. Partagez des moment de détente avec François et Tristan dans les fameuses étuves, repères de tous les plaisirs. Ployez l’échine devant les Grands du royaume pleins de morgue et débordants d’ambitions. Et succombez en contemplant le ravissant minois de ce frêle bébé, quête de cette improbable épopée : le prince Jean, dernier espoir d’un monde en déclin.
Extrait
Après quelques centaines de mètres, nous stoppâmes nos montures devant une sorte de taudis, dont l’enseigne en bois ne laissait aucun doute. Face à ce misérable établissement, le souvenir de notre hôtellerie dans notre belle ville de Clermont, Le Lys d’or semblait sorti tout droit de mon imagination. Je demandai à mes compagnons de rester au-dehors et de surveiller les alentours, puis je pénétrai, rempli d’appréhension, dans un véritable bouge. D’une saleté repoussante, la salle puait mille odeurs humaines et animales. Des reliefs de repas vieux de plusieurs jours terminaient de se gâter, sur des tréteaux d’une couleur indéfinissable. De la paille répandue sur le sol, il ne survivait qu’une infâme bouillie, mélange de vomi, d’urine et d’autres ignobles résidus impossibles à déterminer. Le bruit de mon entrée fit fuir une ribambelle de rats de la taille d’un marcassin. Un petit aubergiste maigre avec un nez en bec d’aigle s’avança vers moi dans un rictus qui dévoilait de rares chicots noirs. Il m’envoya son haleine fétide en plein visage en guise de salut. Dans son regard sournois, je perçus toute la fourberie du personnage.
– Mon s’gneur, Adon à vot’ service !
Avant de répondre, je scrutais les trognes autour de moi. J’y voyais des canailles de la pire espèce, prêt à estourbir le premier quidam qui s’arrêtait, pauvre de lui, dans ce lieu mal famé. Rapidement, je pris la seule décision possible pour me soustraire à ce guêpier.
– Tavernier, j’ai besoin de victuailles pour continuer mon chemin avec mes amis. Sortons les rejoindre !
– Mon s’gneur, applez vo’ gens, et prnez vo’ saises dans mon auberge !
– Non, le temps nous presse, nous devons repartie avant sixte. Avez-vous de quoi nous contenter ? demandai-je en quittant cette bauge.
A peine un pied dehors, je lançais un signal d’alerte à Tristan, qui dégaina sa monumentale épée et la posa bien en évidence sur ses cuisses. Du haut de son colossal destrier aux yeux fous, mon ami ressemblait à un dieu guerrier descendu sur terre pour punir les scélérats. Je constatais, avec soulagement, sur la mine déconfite du perfide tavernier tous les signes d’une intense déception.
« Ce n’est pas aujourd’hui que ses larrons pourront facilement détrousser de riches voyageurs, » pensai-je, un discret sourire narquois aux lèvres.
Le marchandage ne prit que quelques minutes. Je ne souhaitai pas m’éterniser dans cet endroit par égard à dame Béatrice que des regards grivois déshabillaient sans aucune retenue. Les rictus odieux sur leur lippe édentée ne laissaient planer aucun doute sur leurs abjectes intentions. Un masque de frayeur déformait le beau visage de Béatrice. D’un geste discret de la main, je calmai mon ami Tristan qui se trouvait dans un état de colère froide, prêt à en découdre avec ces malandrins. Le moment et surtout le lieu ne se prêtaient guère à une confrontation. Les villageois, qui observaient de loin la scène, auraient sans aucun doute averti les autorités apeurées par le fracas de nos armes modernes, sorties de nos fontes pour pallier le grand nombre d’agresseurs. La suspicion et la crainte du Malin dans une contrée imprégnée de sorcellerie auraient retourné contre nous une populace superstitieuse. La soldatesque après une chasse dans tout le royaume nous aurait confié à un tribunal ecclésiastique, et alors, impossible pour nous de leur expliquer la présence de cet arsenal diabolique ! Le haut clergé détenait un pouvoir immense au moyen-âge, leurs inquisiteurs n’auraient éprouvé que peu de scrupules à nous déclarer suppôts de Satan. Le verdict ne laissait planer aucun doute, la torture pour nous faire avouer, et le bûcher en place publique. Les divertissements demeuraient rares à cette époque, quoi de mieux qu’une exécution sous les yeux d’une foule avide de sensations fortes et de sang, pour oublier un quotidien de labeur et de détresse. Tristan dut comprendre à mon expression les gamberges qui se bousculaient dans ma tête. Il fixa d’un œil noir, un à un, les forbans qui se tenaient maintenant dehors, derrière le tavernier. Devant cette statue de granite, aucun n’osa bouger une oreille. Nous payâmes à prix d’or des marchandises de faible qualité et quittâmes l’endroit sans empressement pour leur montrer notre sérénité et le peu de crainte qu’ils nous inspiraient. Après avoir laissé derrière nous ce trou à rat, nous poussâmes un ouf de soulagement.
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Les étapes de création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente. *(selon accord)