Mon manuscrit est un roman fantastique, son originalité viens du fait que l’histoire se déroule sur plusieurs siècles via des Flash-back, et qu’il se passe entre deux mondes : le monde terrestre ainsi que le monde céleste. John Hill, le héros de l’histoire condamné à mort puis exécuté reprend vie dans le monde céleste qui se découpe en trois parties. La Passerelle que l’on pourrait assimiler au purgatoire, ainsi que deux villes bien distinctes. Éden Valley représentant le paradis et Hell Town l’enfer. Il se retrouve ainsi plongé malgré lui dans une intrigue où le bien et le mal s’affrontent.

Je pense que participer à la création ce de roman peut être intéressant et distrayant de par son originalité et les thèmes qu’il aborde. Le héros malgré lui, la lutte entre le bien et le mal faite de trahisons, de rebondissements et d’une vaste palette de personnages, s’adresse plutôt à un public adulte ou d’adolescents d’au moins 16 ans. Mes inspirations viennent avant tout du cinéma et de réalisateurs tels que Christopher Nolan, Quentin Tarantino ou encore Martin Scorsese.

Extrait

Durant quelques minutes, les cinq voyageurs discutèrent tentant de se rassurer les uns les autres, le sixième lui restait allongé sans dire un mot. Leur conversation fût interrompue quand un nouvel arrivant fît son entrer dans le train. Marvin le reconnu tout de suite, elle se leva et lui fît un grand sourire, elle ne savait pas comment l’expliquer, elle n’avait rencontré ce type que quelque minutes auparavant et cela n’avait pas duré plus de trois minutes, mais ces trois minutes avaient suffi.
– Rebonjour John.
Quand il vit qu’elle était là, quand il vit son sourire, John sans savoir pourquoi se sentit mieux l’espace d’un instant. Il lui répondu par un léger clin d’œil qu’elle lui rendit aussitôt. Il resta quelques instants sans bouger à l’entrée du wagon, scrutant les personnes présentes qui elles le dévisageaient.
Il ne dit rien et passa devant eux sans un mot allant vers le siège le plus éloigné. Avant de s’asseoir il se pencha au dessus de l’homme allongé sur le dos. Le type était un colosse, il devait mesurer plus de deux mètres, un cou de taureau, des bras épais comme des cuisses et des cuisses plus épaisses encore. Une longue tignasse noire attachée en queue de cheval, un nez qui avait dû être cassé tellement de fois qu’il n’avait plus rien d’un nez. De superbes tatouages maori recouvraient ses avant bras, il devait surement en avoir un peu partout ailleurs sur le corps, il avait tout d’un rugbyman fidjien ou samoan. Allongé de tout son long, il avait les bras croisés derrière la tête et fixait le plafond. Il détourna son regard du plafond pour le tourner vers John quand il vit son ombre au dessus de lui.
– Tu veux quoi toi ? T’as un problème ? Sa voix était incroyablement rauque. Il doit être mort d’un cancer de la gorge se dit John.
– Pas pour l’instant.