Je n’étais PAS libre

De Karine PELÉ

J’ai aujourd’hui 51 ans et conçus plusieurs solutions de préventions en santé issu de mon histoire et de mon expérience afin de prévenir par l’éducation aux neurosciences pour tous et faire que mon histoire puisse éviter certaines violences et difficultés que j’ai vécu à d’autres personnes. C’est mon chemin de résilience : apprendre aux autres à muscler leur cerveau pour aller bien plutôt que d’aller à l’hôpital.

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Ce récit autobiographique est l’histoire d’une femme qui a appris à être libre après avoir été violé le jour de son anniversaire. Elle avait une belle vie en apparence : un mari, des enfants, une maison, un travail. Tout pour être heureuse et avoir une belle vie, celle d’une femme accomplie. Qu’est ce qui s’est passé pour en arriver là ? Comment changer ? Fallait-il continuer à vivre ainsi ? La vie serait-elle mieux après ?

Extrait du livre

J’étais émue. Le maire était un ami de mes parents. J’étais heureuse face à lui. Il a commencé à officier et à prononcer les mots pour demander à Henri s’il voulait m’épouser. A ce moment-là, Henri s’est tourné vers moi et m’a dit : « Je dis non ? » J’étais stupéfaite et je crois avoir bafouillé : « Fais comme tu veux. » (Clé inhibition) Je n’ai pas trouvé cela drôle du tout. J’étais en plein désarroi. Toutes les émotions se bousculaient dans ma tête, colère, tristesse, surprise, peur. (Clé la roue des émotions). Et puis, il a dit oui. Et j’ai senti tous les regards se tourner vers moi. Comment pouvais-je dire non ? Pourtant, avec ce qui venait de se passer, j’avais vraiment envie de dire NON. Je ne me sentais pas respectée, même devant le maire. Je m’engageais vis-à-vis de lui mais lui ne prenait pas cet engagement au sérieux. Je me sentais effondrée à l’intérieur et pourtant, à l’extérieur, j’affichais encore ce beau et grand sourire qui me qualifie. J’ai dit oui, bien sûr. Que pouvais-je faire d’autre ? Je n’allais quand même pas créer un scandale devant toute la famille, pas moi. J’allais y arriver. J’allais fournir des efforts. (Clé dire non).
Après la cérémonie, nous avons traversé la ville en cortège, à l’ancienne. Moi qui aime ces traditions bretonnes et celles liées à ce type de circonstances, c’était long et plutôt pénible à vrai dire. Être exposée à toute la ville, c’était une vraie mascarade. Je faisais croire à tout le monde que j’étais heureuse alors que je ne l’étais pas. Ce truc tournait en boucle dans ma tête tout le long du chemin : « Je dis non ? » Le pire, c’était que j’essayais de me persuader moi-même en faisant semblant. Je n’arrivais pas à exprimer ce qui me faisait du bien ou du mal. Comment pouvais-je améliorer une situation avant de reconnaître qu’elle n’était pas bonne ? J’affichais un grand sourire, tout le monde pensait que j’étais heureuse.
Papa m’a fait rentrer dans l’église en dernier. Il était ému. Il lâchait sa fille à un autre homme. Je voyais bien qu’il accordait de l’importance à ce passage de relais. Il était peut-être un peu inquiet, mais je l’étais aussi. Devant l’autel, il m’a fait la bise pour me laisser et sa main a touché mon sein. J’étais troublée. A la mairie, Maman avait dit avec émotion qu’avec son cancer du sein elle n’était pas certaine de voir ses filles se marier. Et là c’était mon sein qui était touché et moi qui étais troublée. Ce geste, je ne savais pas comment l’interpréter, le comprendre, mais à ce moment précis, je l’ai ressenti comme un geste déplacé, une forme d’emprise sur mon corps qui lui appartenait et qu’il confiait à quelqu’un d’autres. (Clé emprise)
La cérémonie a suivi son cours. C’était le Père Rageot qui officiait, comme lors de mes autres événements religieux. Je l’aimais beaucoup, il avait été missionnaire en Haïti. Le moment de l’échange des anneaux est arrivé. J’avais préparé le livret de messe et au moment où j’ai pris la parole pour demander à Henri s’il s’engageait, je n’ai pas remarqué que j’avais fait un copier-coller. Je lui ai donc demandé deux fois : « Henri, veux-tu être mon mari ? » Tout le monde a éclaté de rire. Ils ne savaient rien de ce qui s’était passé à la mairie ni du mal-être que je ressentais. Ils riaient, et moi j’avais l’impression que cette cérémonie était effectivement une farce. Ce mariage était-il réel ou était-ce une mascarade ? Qui était authentique ? Moi ? Lui ?
Nous sommes sortis de l’église et quelques personnes ont commencé à nous féliciter. Ça a duré une heure. Une très longue heure pendant laquelle nous n’avons pas réussi à bouger de devant l’église. Chaque poignée de main écrasait les doigts brûlés de Henri et parfois la douleur le faisait sursauter. Comme si s’être marié avec moi était douloureux. Je ne comprenais pas pourquoi nous devions vivre ces félicitations douloureuses. Je ressentais de la tristesse tout en affichant encore un grand sourire.

 

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