Karma Project

Karma Project est mon premier livre. Ce récit autobiographique retrace les dix années que j’ai passées sous l’emprise d’un mari dominateur et manipulateur, ainsi que mon long combat pour réussir à me sortir de ses griffes. Je l’ai écrit presque d’une traite, et cela a constitué pour moi une forme de thérapie et une seconde délivrance.

« Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus ! »

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Projet abouti !
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J’ai ressenti le besoin viscéral d’écrire ce livre, non pas pour régler mes comptes avec mon ex-mari et ses parents, mais pour me délivrer du poids du silence que je me suis imposé durant dix ans vis-à-vis de mes proches, et du poids de la culpabilité de m’être mise dans cette situation et de l’avoir supportée si longtemps.
Ce récit détaille donc le lent mécanisme de manipulation qui m’a conduite à m’oublier et à me laisser couler peu à peu, ainsi que ma tardive prise de conscience qui m’a permis de refaire surface et de quitter le navire.
Au-delà de mon histoire personnelle, j’espère que ce témoignage permettra aux femmes ou aux hommes qui vivent des situations similaires de mieux repérer certains signaux d’alerte, et qu’il leur donnera l’envie d’en sortir.

Extrait

« Des gens que j’appréciais un peu, que je pensais proches, me disaient de faire des efforts. D’être plus douce avec lui. De comprendre sa fatigue, son stress. « Tu sais, ce n’est pas facile pour lui, il travaille beaucoup. » , « Tu devrais essayer de mieux le soutenir, là, tu es inexistante, tu ne fais pas assez. » Mais personne ne voyait. Personne ne voulait voir. Personne… Sauf mes enfants. Eux voyaient tout, sans filtre. Ils entendaient ses cris. Ils voyaient mes larmes. Ils me demandaient parfois pourquoi papa était méchant. Je mentais. Je disais qu’il était juste fatigué, stressé. Je voulais les protéger. Mais au fond, c’était eux qui me protégeaient. Leur regard, leur présence, leur tendresse… C’était tout ce qu’il me restait. Je restais pour eux. Parce que je me disais que malgré tout, ils avaient besoin de leur père. Parce que je n’avais pas les moyens, ni la force, de partir. Parce que je croyais encore qu’il allait changer, que ça allait s’arranger. Parce qu’il m’avait convaincu que j’étais trop folle pour partir, trop incapable pour vivre seule, trop fragile pour survivre sans lui. L’emprise, à ce stade, n’était plus une chaîne. C’était une seconde peau. Je me haïssais de rester. Et pourtant, je restais. Et pendant ce temps, le monstre continuait de régner dans notre maison, en toute impunité. »