La Maison Haute
Claude Vautier est sociologue. En tant que tel il s’intéresse aux évolutions des sociétés sous la quadruple contingence des caractères humains, des structures sociales, des bonnes ou mauvaises fortunes rencontrées et des multiples relations qui animent ces situations pour en faire des moteurs de changement. Dans ce livre, les humains apparaissent affrontés à ces forces telluriques qui font et défont les êtres, faisant apparaître leur humanité dans la passion amoureuse ou la douleur de la perte et jusque dans leur déchéance qui en est un accomplissement tragique. Le récit du sociologue pénètre l’espace romanesque dans lequel se révèlent les fils du destin de chacun et de tous.
Il vous est proposé de participer à la naissance de ce livre en nous aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !

Ce livre raconte l’histoire d’une famille d’armateurs riches et influents au XVIIIème siècle.
Cette histoire débute dans une île de Méditerranée. La Maison Haute, c’est un lieu et un esprit. C’est une bâtisse à la tête de laquelle Orphal Volgari trace la route de sa famille, appuyé par Eri, sa compagne, belle femme profonde dans l’éclat de sa maturité.
La Maison Haute, c’est aussi une puissance bienveillante et cependant pesante pour l’île de Paràthyros. Lorsque Orphal disparaîtra dans de sombres et troubles circonstances, Eri devra faire face pour préserver sa fille Imen et Inoe, l’enfant que celle-ci a mise au monde. Poursuivies par des forces brutales, les trois femmes devront s’exiler plusieurs fois et traverser une épidémie de peste et des guerres meurtrières pour tenter de rester vivantes et ouvertes à l’amour que le hasard leur donnera de rencontrer.
C’est essentiellement l’histoire de ces femmes fortes et des hommes qu’elles ont aimés que raconte ce livre. Histoire de vie et de mort, d’amours et de détestations, d’apprentissage du monde et de soi.
Extrait de La Maison Haute par Claude Vautier
Bibliographie récente (sociologie) :
- Claude Vautier et Simon Laflamme, La notion de relation en sociologie, Paris, 2021.
- Claude Vautier, Sociologie et relation. La théorie iconoclaste de Siméon Lafortune, Paris, 2022.
- Claude Vautier, Emergences marocaines, Relation, individu, système, événement, Paris, 2023.
Ce roman repose sur un socle constitué par les derniers travaux de sociologie de l’auteur citées ci-dessus. Il en ouvre la matière, la rendant plus riche et savoureuse, plus proche de l’expérience commune.
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Les étapes de la création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la promotion et à la diffusion du livre. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une réalité, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.
*selon votre accord



« Des villes hautes s’éclairaient sur tout leur front de mer¹… Ainsi de la Maison Haute qui, chaque soir, accueille ses hôtes et illumine le front de mer. Elle domine la corne saillante qui fend la mer à l’entrée de la crique. Les jours de colère des dieux, elle observe la nuée blanche des embruns sans jamais être touchée d’une larme de mer. Sa silhouette orgueilleuse se dresse, disent certains, comme un phare mauvais qui attire les navires dans le piège du naufrageur. Sa fierté éclaire la bourgade d’une lueur insolente et maléfique.
Chacun garde sur ses lèvres le chatoiement de la liqueur d’ambroisie servie avec largesse par les serviteurs à la peau sombre ou claire, venant du Sud ou du Nord, tous d’au-delà des mers. Ces nobles nourritures ainsi dispensées sont à ces quémandeurs des essences fielleuses qui retournent leurs estomacs. Ils se sentent réduire à chaque nouvelle bouffée de cet air que leur dispense la haute demeure. Quand leur bouche prononce des mots de gratitude, leur cœur se gâte un peu plus et leur ressentiment les plonge dans des abîmes de stupeur. »