Le passage des ombres
« Elle n’a que huit ans. Elle a vu ce qu’elle n’aurait jamais dû voir. Pour la sauver, Hilmar Vik devra affronter ses propres démons… ainsi que les ombres d’un réseau prêt à tout. »
Et si les plus grands crimes se cachaient derrière les façades les plus respectables ? En 50 ans de voyages dans une centaine de pays, j’ai traversé bien des cultures, découvert maintes réalités. Fort de cette expérience unique, j’ai imaginé un thriller international où un père désespéré traque les réseaux les plus dangereux pour sauver une enfant. « Le passage des ombres » vous emmène de Paris au Brésil dans une course contre la montre où chaque lieu révèle ses secrets les plus sombres.
« Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus ! »
« Le passage des ombres » est un thriller psychologique international qui débute dans les fjords de Norvège et s’étend jusqu’aux ruelles de Paris, avant de franchir les frontières de l’Europe et des Amériques. L’originalité du roman tient à l’équilibre entre rythme implacable et profondeur psychologique, entre enquête policière et quête intérieure. Le lecteur voyage à travers les continents tout en plongeant dans l’âme d’un homme en lutte avec ses fantômes.
J’écris pour explorer les frontières entre lumière et obscurité, entre mémoire et oubli. Ce thriller est né de ce désir : créer un récit où les fantômes intérieurs croisent les menaces du monde contemporain. Fort de mes 50 années de voyages, je transpose cette connaissance des territoires dans une fiction qui dresse le portrait sombre de notre époque. Ce projet s’adresse aux amateurs de thrillers psychologiques, de polars internationaux et de récits où le suspense ne lâche jamais le lecteur.
Extrait
« Les mercredis après-midi étaient des parenthèses enchantées. Un moment particulier où le square Louvois devenait le refuge inviolable de Louise, huit ans, petite reine de ce royaume miniature, perdu au cœur du 2ᵉ arrondissement. Les grilles en fer forgé, scarifiées par le temps, lui donnaient l’illusion d’une frontière rassurante, un rempart contre l’inconnu. Les marronniers dressaient leurs bras noueux au-dessus d’elle, leurs doigts feuillus filtraient la lumière avec bienveillance. L’eau de la fontaine centrale lui racontait une histoire différente à chaque fois.
Chaque recoin de ce jardin secret s’imprimait dans sa mémoire avec la force douce et tenace de l’enfance. Avec ses yeux en amande et ses tresses rebelles, Louise ressemblait à une poupée chinoise. Assise sur son banc favori, le plus proche de la fontaine, elle gribouillait rapidement sur son carnet. Ses doigts, tachés d’encre, noircissaient le papier avec cette fièvre joyeuse qui l’animait toujours lorsqu’elle dessinait. Partout, tout le temps. Sur les serviettes du café en bas de chez elle, dans les marges de ses cahiers, sur les murs de sa chambre, au grand désespoir de sa mère, Rose.
Mais ce mercredi-là, un grain d’étrangeté troubla la trame paisible de son monde. Une ombre furtive, un mouvement près des grilles. Louise suspendit son crayon. Au loin, un homme se tenait immobile. Il examinait le square avec la précision d’un prédateur. Sa main gantée effleura brièvement l’arme sous sa veste. Un geste mécanique, une habitude sans émotion. Louise ne bougea pas. Elle retint son souffle et l’observa, sans comprendre alors que le drame s’enroulait déjà autour d’elle, invisible et silencieux.
Un deuxième homme entra dans l’allée principale. Grand, élégant dans son costume bleu nuit, il avançait d’un pas serein, absorbé dans ses pensées. Il serrait contre lui un attaché-case en cuir jaune. Il ne vit pas la mort arriver ! Le coup de feu, étouffé, fut à peine un soupir dans le bruissement des feuilles. Le corps s’effondra sur le sol. Louise vit tout. Médusée, elle lâcha son manga, qui tomba d’un bruit sec sur le gravier. Le tueur leva la tête. En un dixième de seconde, son regard croisa celui de l’enfant. Une lueur froide, acérée. Il prit sa décision en un battement de cils.
— Attrape la gamine !
Louise bondit. Ses jambes s’emballèrent, le sol défilait sous ses baskets rouges. Son cœur cognait si fort qu’elle crut un instant qu’il allait exploser. La rue Sainte-Anne n’était pas loin. Si elle atteignait la librairie de Madame Fournier, elle serait sauvée. Juste quelques mètres encore. Elle connaissait chaque détour du passage Choiseul. Juste quelques mètres encore. Elle s’élança dans la galerie couverte, les vitrines défilaient. Son souffle s’accéléra. La clochette familière de la librairie tinta quelque part, mais avant qu’elle ne pût l’atteindre, une main froide se referma sur son bras. »

