Le temps d’une vie

Je m’appelle Margo Munier. Je pense que l’on ne sait jamais vraiment pourquoi on écrit un livre. Parfois, une idée apparaît d’un seul coup dans votre esprit et la suite vient au fur et à mesure de l’écriture. L’imagination est arrivée d’un seul coup, j’ai énormément relu et changé des passages pour en arriver à ceci. J’ai écrit ce livre, tout simplement parce que j’aime écrire, et si je ne le fais pas, je ressens un grand vide. Lorsque j’écris, je m’évapore, je rêve et je ressens tellement d’émotions à la fois. Quand j’écris, j’ai l’impression d’être fière de moi, et que c’est pour une bonne raison.
C’est la chose qui me passionne le plus au monde.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Je pense que son originalité principale est la différence si constante et en même temps le lien si émotionnel de deux âmes qui se connaissent à cause d’un événement tragique mais qui ne se sont jamais vues, car elles ont chacune peur de l’autre. En écrivant ce livre, j’ai trouvé ça particulièrement intéressant psychologiquement. Il reflète des symboles de ma vie et des choses sur lesquels ça me tenait à coeur d’écrire et de faire partager pour atteindre l’émotion des lecteurs. Et surtout beaucoup de phrases clés, liées à l’histoire, évidemment, mais aussi à ma vie personnelle. Les prénoms des personnages et les dates ne sont pas choisies au hasard. Ce n’est pas un livre écrit sur la rapidité, il y a un véritable travail derrière et des heures de tapage de clavier à en avoir les yeux qui brûlent. Mais en me relisant, je me disais que ça en valait la peine. Ce livre est si personnel et en même temps si public, dans le sens où énormément de personnes se reconnaîtront en le lisant, et c’est bien le but. Je veux que les lecteurs se sentent concernés, autant que moi, dans l’histoire touchante que j’ai voulu raconter. Pour non seulement créer un lien, mais aussi pour se rappeler que l’on vit parfois les mêmes choses au quotidien, et que nous ne sommes pas seuls.

Extrait

Une vague de douleur dans le ventre s’est mise à m’englutiner et je n’arrivais plus à respirer. Ma vue s’est brouillée après avoir vu deux médecins venir vers moi. Mon cerveau n’était pas capable de tenir avec une telle douleur sur la conscience. Je venais de faire une amnésie traumatique. Le choc émotionnel était trop important pour que je puisse continuer à respirer dans ces conditions. Après une semaine dans le coma, j’ai été transférée dans une prison pour femme adulte même s’il me restait quelque jours avant d’avoir 18 ans. Une psychologue m’avait expliqué que j’avais causé la mort de plusieurs personnes suite à un accident de voiture, sauf que je n’en avais aucun souvenir. Comme si ma vie avant cet évènement avait été supprimée de ma mémoire. Alors que par moments, des souvenirs très flous se mettaient à remonter à la surface. Une nuit, dans un rêve, je pouvais voir la silhouette d’un corps debout dans le brouillard ; celle d’un garçon aux cheveux bouclés. J’ai entendu des cris et des pleurs, mais seul le souvenir de ce garçon passait tous les soirs dans mon esprit. Je faisais constamment le même rêve. Alors j’ai fini par me dire que mêmes les pires souvenirs resteront indéfiniment dans une partie de notre esprit. Et que peut-être, mon corps interdisait à mon esprit, de me faire rappeler exactement la douleur que j’avais vu dans les yeux du jeune garçon causée par ma faute. Même dans le brouillard, j’ai vu que son cœur s’était brisé cette nuit-là.

**

Je marchais dans ce long couloir sombre jusqu’à ma cellule mais ce changement était encore trop récent pour réaliser que j’allais passer les prochaines années enfermée. Je n’osais pas entrer dans ma cellule jusqu’à ce que la gardienne derrière moi me pousse. Je l’ai regardé partir et me suis retournée vers mon lit. J’ai déposé la couverture que l’on m’avait donnée et me suis assise. Je sanglotais pendant que je regardais autour de moi. Je ne pouvais plus savoir l’heure, je ne pouvais plus savoir s’il pleuvait ou s’il faisait beau dehors. Je n’avais plus aucun repères et donc pour moi, plus aucune envie. Ce qui me tenait en vie, c’était les visites une fois par semaine de mon frère.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.