Dans un monde en constante évolution, l’Afrique émerge comme le prochain champion de la révolution numérique. Des startups audacieuses aux innovations technologiques de pointe, le continent africain se prépare à redéfinir les règles du jeu de l’économie numérique. Ce livre plonge au cœur de cette métamorphose extraordinaire, offrant une exploration fascinante de l’économie numérique en plein essor à travers l’Afrique.

Dans un récit captivant, il explore comment les innovations technologiques et les applications mobiles ingénieuses transforment la vie quotidienne des populations africaines, stimulant l’inclusion financière, le développement économique local et la transformation digitale. Cependant, cette révolution ne se fait pas sans obstacles. L’ouvrage explore également les défis complexes auxquels l’Afrique est confrontée, notamment la fracture numérique, la cybersécurité et la réglementation. Il pose les jalons d’une réflexion autour des moyens par lesquels les gouvernements, les entreprises et les investisseurs peuvent collaborer pour surmonter ces obstacles et garantir que la révolution numérique profite à tous.

Que vous soyez un professionnel du domaine, un étudiant passionné de technologie, un entrepreneur, un investisseur ou simplement curieux de l’avenir de l’Afrique, ce livre vous invite à plonger dans ce voyage extraordinaire où la créativité, l’innovation et l’agilité se combinent pour façonner l’Afrique de demain.

Extrait de  L’économie numérique en Afrique à l’ère de la transformation digitale 
par Yves Ano

LES BANQUES

« Les systèmes bancaires des pays d’Afrique, ont tous un dénominateur commun : le faible taux de bancarisation comparé au reste de la planète. Il s’agit d’un obstacle important à la croissance durable. En ce qui concerne la seule région d’UEMOA, l’accès aux services bancaires se situe en moyenne entre 7.4% et 8% de la population. Toutefois dans cette région monétaire, la Côte d’Ivoire fait figure d’exception avec le taux relativement plus élevée (+ 19%). Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce faible taux d’inclusion bancaire en Afrique. Parmi ces facteurs nous pouvons citer le manque de confiance dans les institutions financières, le très faible revenu par habitant ou encore l’implantation des agences bancaires essentiellement en zone urbaines alors que les populations vivent principalement en zone rurale. Cependant, l’utilisation totale des services financiers a augmenté au cours de cette décennie, selon la Banque Centrale des états de l’Afrique de l’Ouest. Ces évolutions sont liées, entre autres, à l’adoption, par l’écosystème financiers, de innovations digitales dans la fourniture des services financiers. Précisons que, la notion globale des services financiers prend en compte, des comptes bancaires et des institutions de microfinance, des fonds d’épargne nationaux, des comptes de trésorerie et de l’argent électronique.

Aujourd’hui, Les banques africaines ne peuvent plus se permettre de se contenter de concevoir des produits et des services, calqués sur les modèles historiques des pays occidentaux et qui ne répondent plus forcément aux besoins actuels des clients ; elles doivent innover et se transformer radicalement pour le long terme. Les clients se sont habitués et sont de plus en plus fidèles aux prestataires de services innovants qui répondent à un éventail de leurs besoins. Cela signifie que les banques d’aujourd’hui doivent adopter une nouvelle culture et un nouvel état d’esprit et changer sérieusement afin d’adopter une stratégie plus centrée sur les Nouvelles tendances technologiques, afin de pouvoir répondre à des besoins plus larges et offrir des services auxquelles les consommateurs attachent un intérêt réel. Les banques qui ne parviendront pas à passer à la vitesse supérieure suffisamment tôt risqueront d’être laissées pour compte, avec peu de possibilités de s’en sortir. »