C’est un recueil de nouvelles assez spéciales puisqu’il regroupe des nouvelles de tous bords que j’ai écrites principalement au lycée. J’y parle autant d’expérience de vie que d’un futur apocalyptique en ayant entre-temps renoué avec le mode des nouvelles à chute ou en ayant parlé des problèmes de sociétés. C’est un livre court qui convient à tous depuis l’adolescence. Il peut également aider à reprendre la lecture ou à l’aborder si on a des difficultés puisque la plupart des nouvelles sont courtes.

Extrait

Elle avait les cheveux noirs, courts et bouclés, les yeux marrons, la peau couverte de taches de rousseurs et toujours un sourire aux lèvres. Elle était connue de tous Piennes et Landres puisqu’elle a été la fille du pâtissier, la journaliste du Républicain Lorrain, et la gérante du magasin du jouet, qui deviendra un magasin de loisir créatif : « Le P’tit Quinquin ».
On lui a donné bien des noms : « La fille Fresson » lorsqu’elle travaillait à la pâtisserie de la famille avec sa sœur aînée pour payer les études de ses frères et de sa sœur cadette, ne pouvant ainsi pas devenir l’infirmière qu’elle a toujours voulu être. « Madame Kanarek » lorsqu’elle a épousé mon grand-père. « Denise » pour tous les artificiers de l’association HDF (les Hommes De Feu) de mon grand-père alors qu’elle s’occupait de tout ce qui est restauration. « Maman » quand elle a eu mon père et quelques années après son frère.
« Madame Quinquin » pour les enfants venant au magasin. Et « Mamie Denise » pour moi, puis pour ma petite sœur.