« L’instant d’après… » est un roman noir dont l’histoire se déroule dans la vie lycéenne.

Gia, Faye, Tim, Sean et Léna sont un groupe de jeunes gens avec chacun ses problèmes à la maison, mais qui se retrouvent chaque jour avec plaisir au lycée. Cependant, Neil est le seul à apporter une ombre à ce tableau avec son comportement malsain. Néanmoins chacun profite de la vie avec insouciance, jusqu’à ce que Neil prenne une décision trop radicale et que l’irréparable soit commis. Les parcours des personnages seront ainsi dispersés au sein d’une sombre histoire. Livrés alors à des remords insoutenables. Face aux fantômes du passé, les adolescents se précipitent au cœur d’une chronique ombrageuse qui les ramène à la dure réalité et aux conséquences de leurs décisions… des conséquences qui ne les laissent pas indemnes et qui les pousse au bout de leurs essences.
Certains moments sont plus intenses que d’autres. Des moments qui transforment une vie, en façonnent une autre, et l’instant d’après… incarne une vague de vie, une fatalité et un mauvais songe.
La noirceur du roman « L’instant d’après… » est aussi intense que celle de ses pages blanches.

Extrait

Il releva enfin la tête, laissant tomber sa cigarette qu’il écrasa tout de suite. Le ciel au-dessus était aussi brillant de nuit que de jour grâce aux étoiles qui étaient uniformes et parfaitement reparties. Il me dévisagea avec ses yeux intensément bleus, et sa petite cicatrice qui crayonnait le coin de son œil. Son regard ne laissait pas apparaitre ce qu’il pensait, dégageant un certain magnétisme dont j’avais l’habitude […] J’eus du mal à respirer, je pouvais à peine toucher le sol avec mes pieds, soulevée par la force de Neil qui serrait mon cou de plus en plus, ne me laissant aucune marge de manœuvre, ni un souffle pour dire un mot de plus. Il était tout à fait convaincu que c’était moi et personne d’autre et qu’il avait maintenant l’occasion d’apaiser son chagrin. Il pouvait tout simplement me jeter par-dessus la rambarde, qui finalement n’était pas aussi haute que ce que je pensais, et se débarrasser de moi une bonne fois pour toutes, j’avais visualisé alors dans ma tête toute la scène, avec le peu d’oxygène qui y parvenait encore…