Ma femme, ma voiture… 

de Mayorga

L’idée de cette histoire m’est venue d’une phrase prononcée par un vieil homme derrière le comptoir de son restaurant, au moment où ma femme s’apprêtait à régler l’addition avec sa carte bancaire. Cette phrase était la suivante : « Chez nous, ce sont les hommes qui paient » sous-entendant que ce sont eux qui tiennent les cordons de la bourse.

Ce livre fait référence au macho ordinaire, celui qui n’en est pas conscient, victime de son éducation ou simple marionnette de sa vanité, incapable de considérer autrui, et à qui les événements, les rencontres, la vie en général, finissent par ouvrir les yeux et à offrir la rédemption.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

 

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Cette histoire est destinée aux adultes, et en particulier aux femmes, pour leur montrer notre vanité, nous les hommes. Elle s’adresse également aux hommes, aux machistes, aux durs, pour leur rappeler que rien n’est irrémédiable et qu’il est possible de changer.

J’ai imaginé l’histoire d’un homme au caractère bien trempé, qui sans le vouloir, se révèle être un tyran pour sa famille. Pourtant, il n’est ni manipulateur, ni violent, mais d’une douceur égale à celle de sa voix. Il aime profondément sa femme et ses enfants et est satisfait de son existence. Lors d’un accident, sa voiture s’abîme dans la mer et sa femme disparaît. Persuadé qu’elle n’a pas péri noyée, il se lance à sa recherche. Sa quête le contraint à mettre de côté ses propres besoins pour porter assistance à d’autres personnages.

 

Cette aventure le pousse alors à réfléchir sur lui-même et à sa part de responsabilité dans cette disparition.

Habituellement, l’homme est dépeint de manière négative, souvent considéré comme la source des souffrances féminines. J’essaie ici de présenter le point de vue masculin, d’explorer ses interrogations quant à son rôle dans l’échec de la relation. Mon récit met en scène une femme qui rejette sa condition et décide de prendre en main son destin, au risque de tout perdre. L’homme est alors confronté à un cheminement psychologique pour comprendre les choix de sa femme, les accepter, et même pour les soutenir, voire les partager.

En abandonnant à jamais son image de macho, sans se perdre lui-même, il parvient à trouver sa place dans le couple.

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Extrait de Ma femme, ma voiture… de Mayorga

Une petite voix, toujours la même, celle de sa conscience, lui murmure :

Il est peut-être là le problème, mon petit Simon. TA FEMME, TES ENFANTS, TA BARAQUE, TA VOITURE. Ils t’appartiennent, ils sont ta propriété, et bien sûr, tu te crois obligé de les protéger. Quelle foutaise ! TES ENFANTS, ils sont majeurs maintenant, et choisissent seuls la vie qu’ils veulent mener. TA FEMME, mon gars, elle a un boulot, elle est indépendante, elle n’a pas besoin de toi et ÇA, tu ne peux pas le supporter. Voilà ton problème.

L’éducation débile que ton imbécile de père t’a fourrée dans la tronche t’a engoncé dans des préjugés complètement stupides. Va falloir que tu te poses des questions, mon gamin ; une, en particulier, et je suis désolé de te la rappeler, je sais qu’elle te taraude : pourquoi t’a-t-elle abandonné, à moitié mort sur la plage ? Pourtant, tout allait bien entre vous, en apparence jusqu’à ce jour funeste ? Tu t’en souviens. Je te rafraîchis la mémoire.

C’était la première fois que tu revenais au pays. Vingt ans que tu avais quitté la maison familiale après les insultes de ton père. Ton histoire était, somme toute, des plus banales : un père propriétaire d’une bergerie désire plus que tout, que l’ainé de ses trois enfants prenne la succession. Et bien sûr, l’ainé, c’était toi et tu n’étais pas du tout intéressé par cette perspective. Tu avais d’autres centres d’intérêt beaucoup moins terre-à-terre. Tu rêvais de Lettres et d’Histoire. Quand la loi du continent te l’a permis, c’est-à-dire que tes 18 ans sont venus, tu as pris ton père entre quatre yeux, et tu lui as affirmé crânement ton intention d’intégrer la fac d’histoire. Devant son refus catégorique, un refus coloré d’allégories peu amènes, sans un mot, tu as pris tes cliques et tes claques, et tu es parti. Fâchés évidemment.

Et bien sûr, deux Corses fâchés ne se réconcilient jamais. Mais voilà, le sort en a décidé autrement. Ta mère très malade a imposé à ton père de revoir son fils, sa belle-fille et ses petits-enfants. Tu as décliné l’invitation, et là, Marie, pour la première fois, a haussé le ton et t’as obligé à accepter…

  • Les étapes de création

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