Le loup et l’agneau, version Parkinson

La raison du plus fort est toujours là meilleure : nous l’allons montrer tout à l’heure.

J’avançais dans une vie parsemée de joies, de bonheur mais aussi d’embûches. Bref, une vie comme tout un chacun.
Quand, au détour d’une journée, survient un Parki, qui cherchait aventure, et qui se prit d’intérêt pour ma personne.
« Qui te rend si hardi de croiser mon chemin ? Dit cette infâme pathologie.
« Tu seras châtié pour m’avoir accosté.
Mais, je ne vous avez même pas vu, à peine si je vous connaissais, lui rétorquais-je.
Je vivotais, bon an, mal an, en essayant de côtoyer le moins possible virus, bactéries et toutes autres sortes d’infections.
Et que par conséquent, en aucune façon, je ne me doutais que vous étiez là, dans moi !
“Tu m’as réveillé, reprit l’infâme Parki.
Et je sais que de moi tu médis l’an passé”.
Mais pourquoi vous aborder, ne sachant pas que vous étiez présent ? Lui répondis-je.
“Si ce n’est toi, c’est donc quelqu’un des tiens. Car ton Parki est héréditaire et le gène qui tu as contracté se transmet de génération en génération.”
Et malgré tous les traitements et les recherches, que vous mettez en place, aujourd’hui, pas de guérison !
Parki, qu’il soit génétique ou pas, l’emporte toujours, sans autre forme de procès.