Sous couvert d’une hagiographie fantaisiste, le texte parcourt des époques, évoque des personnages, des événements bien réels mais cocasses, et propose une lecture aussi  originale que farfelue de l’histoire de France.  Ici où là des remarques sur la langue émaillent le propos, suggérant des réformes intéressantes.

Extrait

POSTFACE DE PIERRE-LOUIS DUPLAIN
Recteur de l’Université catholique de Bondeval.

L’édification de la jeunesse et l’information du lecteur ont guidé les auteurs successifs de cet ouvrage indispensable. Récemment nommé au rectorat de l’Université catholique de Bondeval, il m’appartenait d’apporter une touche – provisoirement – conclusive. J’insisterai d’abord sur ce qui en fait le prix à mes yeux : la vie merveilleuse des saints dévoilée pour la plus grande gloire de Dieu ; mais aussi, c’est le professeur qui parle : les dessous d’une histoire usurpée par des francs-maçons et des judéo-marxistes.
Chacun a ignoré la querelle des saucissiers et des boudinistes dont les répercussions agitaient encore la communauté de Sigmaringen, la scindant en deux clans irréconciliables ; de pseudo-historiens, mais vrais idéologues, ont méprisé le rôle de sainte Edith qui conduisit le glorieux Maréchal aux marches du pouvoir ; les mêmes ont dénigré la poésie charcutière, et le poids de Duplain dans la vie quotidienne de la France.
Fallait-il que des personnages plus troubles eussent leur place dans ce concert ? La question demeure ouverte ; je n’ai pas voulu occulter les difficultés de l’édition, laissant chaque lecteur face à ses émotions. Qu’il prenne parti pour Louis, pour Débloch, qu’il souffre de voir Dominique plonger aux abîmes de la perdition, qu’il compatisse aux malheurs du Maréchal, et notre travail n’aura pas été inutile.