Mes yeux dans ton visage
Je suis aide médico-sociale et bénévole dans les projets littéraires de mon département : La Mayenne.
Depuis une dizaine d’années, j’écris des éclats de vie vécus ou observés autour de moi. La vie grouille de projets de romans. La vie est une source inépuisable. Un thème principal peut dormir des années en moi et s’éveiller au claquement d’un son, à la lumière d’une image, à la traînée d’une odeur. Le corps d’un texte prend forme et je m’en empare.
Ecrire un livre, c’est comme en lire un bon, à la puissance dix.
« Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus ! »
Dans mon roman, je prends le lecteur par la main et je l’emmène aux côtés de Céline, la narratrice. Je dépose le lecteur très près, presque dans la poche de la narratrice. Il peut tout voir, tout entendre, tout sentir, tout ressentir. Le lecteur peut respirer à travers elle.
Céline a un enfant très jeune. Elle croit être assez mûre et pourtant, ce n’est pas le cas. Surtout, elle n’est pas entourée, pas épaulée. Céline se débat dans la tourmente et finit par lâcher son enfant dans un virage mal négocié. Elle continue à avancer à reculons, jusqu’à ce qu’il disparaisse à sa vue.
Dans ce texte, Céline s’adresse à son fils. Elle retrace les mauvais détours, l’engrenage. Elle raconte ce qui lui est arrivé, ce qui leur est arrivé. Elle raconte le colportage, milieu dans lequel elle a baigné durant 15 ans et qui est totalement inconnu du public. Si vous avez vu « la vie rêvée des anges », un film de 1998 avec Élodie bouchez, vous aurez eu un petit aperçu de ce qu’était le colportage au 20è siècle, sinon, mon roman vous en apprendra d’avantage sur ce milieu.
La question se pose vite : est-ce que Céline a sciemment abandonné son enfant ? La réponse est non, et cette réponse permet au lecteur de poursuivre sa lecture sans prendre Céline en grippe.
Mes lecteurs disent que ce roman est habité.
Extrait
Je me souviens de ce jour. Chaque détail de chaque heure est imprimé en moi jusqu’à ma mort. Je revenais en Belgique après trois années d’absence. Je n’y revenais pas seule, et la raison première était la présence du Pape à Bruxelles. Un événement qui soulevait la liesse populaire. Le genre de manifestation où la foule extatique dépensait sans compter. Les colporteurs étaient toujours aux aguets de ce type de festivités comme le tour de France, les corsos fleuris, les foires et les braderies.
Je n’étais pas sereine, Jean-Pierre non plus. On redoutait les problèmes en cas de contrôle. Et de fait, on est tous les deux contrôlés aux abords de la Place Royale, et l’un comme l’autre, on s’en sort avec un RAF. Rien au fichier. C’est ce qui a déclenché l’urgence brutale d’aller voir sur place, tout de suite, ce qui se passait. Comment était-il possible de ne pas être recherché après avoir abandonné un enfant ?
Tu as trois ans et demi. On est en mai, et tu es né en décembre. Nous débarquons à l’improviste chez monsieur et madame Avril. Nous sonnons à la porte. Madame Avril ouvre, nous reconnaît, chancelle, appuie longuement sur la sonnette pour rameuter son monde, et nous, piteux, en larmes, à supplier :
– On veut juste le voir, savoir comment il va.
Madame Avril secoue négativement la tête. Elle chancelle toujours. Monsieur Avril accourt, accompagné de ton frère, et nous, toujours en larmes :
– On veut juste le voir, rétablir le contact si c’est possible.
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.

