Opisthographie

Passionné de Littérature, de Physique, j’ai toujours eu le goût de l’écriture. « La littérature, si elle ne permet pas de marcher, elle permet de respirer », a écrit Roland Barthes. C’est à une « respiration » que j’invite le lecteur, à pénétrer dans une ambiance, à un voyage littéraire.

Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance de cet ouvrage en devenant partenaire de sa création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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Ce récit, les personnages qui l’habitent, est une conversation avec le lecteur, une construction commune, où la voix de l’auteur s’adresse à lui, devant un verre ou une table garnie.

Il met en scène quatre personnages particuliers, dans lesquels chacun pourra sans doute retrouver une part de lui-même. Dans les méandres de réflexions philosophiques, culturelles, où les désirs, les failles, les lectures, qui nous marquent tous, l’auteur souhaite entraîner le lecteur, au sein d’une atmosphère ouatée, vers d’originaux questionnements. La langue est vie, c’est un bien précieux dont nous devrions tous être fiers : nous écrivons, lisons, non plus nos comptes ou la trace de nos échanges, comme au temps des Mésopotamiens ou des Grecs du « Linéaire B », mais nos pensées, nos sentiments. Moyen de réflexion, de communication, guide d’action, l’écriture est aussi support de poésie, de charme de la pensée.
C’est cela que l’auteur a modestement voulu mettre en valeur. Le monde d’aujourd’hui, où dépérissent les « Humanités », donc le retour sur soi éclairé par les auteurs anciens, est dominé par la technologie et ses fantastiques supports. La réflexion, si l’on veut ÊTRE vraiment un homme, implique un bagage de connaissances allant bien au-delà de notre « spécialité ». L’auteur est ravi lorsqu’il lit par exemple les ouvrages de Carlo Rovelli, grand Physicien, qui cite Horace en tête des chapitres : il y a parfois plus dans une réflexion d’un grand auteur de l’antiquité que dans les longs développements laborieux, techniques, aux conclusions douteuses.
Le récit est entrecoupé de souvenirs de tel ou tel des personnages, en des lieux et des circonstances parfois étonnantes, sur fond d’histoires d’amour entrecroisées.

« Alice avait toujours chéri sa liberté. Son besoin d’affirmer celle-ci était tel que, dans sa jeunesse, elle avait éprouvé le besoin de choquer sa famille, par la multiplication d’aventures amoureuses parfois incongrues, du fait de l’âge des partenaires en question. Cette névrose l’avait poussée à ces démonstrations, sans qu’elle perçût que celles-ci ne faisaient que renforcer ce déséquilibre, accentué par le peu de considération qu’elle vouait, la plupart du temps, à ces brèves conquêtes. Son exceptionnelle beauté rendait aisées et sans résistance celles-ci, l’homme est faible, elle le savait. Carl Gustav Jung en a fort bien parlé, qui disait “Il faut leur dire que le véritable objet de leur amour, c’est Dieu”, entendant par-là sublimer, faire monter le sentiment au-delà du vulgaire, sexuel entre autres. Les femmes ont une manière d’aimer fort différente de celle des hommes, elles veulent une sorte d’“au-delà” assez subtilement narcissique. Depuis, elle s’était construit une philosophie du bonheur, achevée avec la rencontre de Charles.
— Tu sais, Charles, lui dit-elle un jour, je pense qu’il y a une vision de l’absolu dans la Philosophie antique, ce que je ne sens pas : pour moi, la Philosophie commence avec l’homme, la vie, avec son sujet lui-même, ainsi peut-on prendre en main sa vie, son autonomie. De même que la Logique est axiomatisation des processus opératoires du sujet, pour moi, la Philosophie est réflexion sur la vie même de celui-ci : liberté, désir, bonheur. J’ai, comme toi, lu Robert Misrahi, qui m’a donné ce goût. Son “Traité du bonheur” est fort intéressant.
Les trois tomes du livre en question figuraient en bonne place dans leur bibliothèque, à côté de “Le bonheur, essai sur la joie”. Joies et bonheur sont liés, inséparables, joie active, consciente, créatrice ! En écho à ces lectures, Alice avait redécouvert Spinoza. Apprentissage du vivre, du savoir-faire face à la fin, non-axiomatisation, mais réflexion systématique sur les bases et le contenu du bonheur, la vérité intérieure. Le bonheur n’est pas assoupissement paisible, il est recherche de la “stabilité hors équilibre”, non “sérénité” ataraxique, mais enthousiasme, passion, désir.
Charles adhérait comme elle à cette vision, sachant bien qu’une personnalité englobe l’inconscient, qui ne cesse d’envoyer des signaux. Connaisseur de Carl Gustav Jung, il avait pu aider Alice à prendre en considération son “moi” central, son “soi” inconscient communiquant vers la surface de conscience. Maîtriser sa personnalité implique d’accepter cette trichotomie : moi, soi, conscience, de la personne humaine. »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.