PAR LES CLARTÉS OBSCURES DU CHRISTIANISME

Homme de théâtre, j’ai mené des expériences diverses et des recherches autodidactes pour tenter de trouver des réponses au sens de l’existence. Parvenu à un âge où les passions s’apaisent, je livre ce bilan fait d’histoires et de témoignages mêlés.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

992,00 de préventes
35 Contributeurs
0 Days Left
Préventes :
100.20%
Objectif : 990,00
Projet abouti !
Creator
1 Projet(s)

Ce livre est un cheminement vivant au sein du mythe chrétien. Il raconte la naissance et l’élaboration mouvementée de la nouvelle doctrine de l’homme/Dieu. Il en révèle les invraisemblances et son aspect légendaire, brosse la réalité humaine des grandes figures devenues mythiques, à commencer par celle de Yeshoua le Galiléen. L’imagination d’homme de théâtre de l’auteur devient une valeur ajoutée aux connaissances que l’érudition ne peut atteindre. Celui-ci y confronte sa vie qui, nourrie de culture chrétienne, l’a mené du Petit Séminaire à la Maçonnerie templière. Avec ce texte-témoignage, il achève sa quête obstinée au cœur d’organisations religieuses et initiatiques, ayant acquis la conviction que la véritable spiritualité ne peut être cherchée à l’extérieur de soi.
Le style est fluide, les découvertes surprenantes, les propos éclairants.

Extraits

Durant le reste de l’année, lever du dortoir en silence puis, dans la salle d’étude, moment de méditation-somnolence, avant de rejoindre la chapelle pour l’office quotidien.
Heureusement, à tour de rôle, nous servions la messe des prêtres professeurs dans des oratoires séparés. Plusieurs de ces petites salles abritaient deux autels, ce qui provoquait une compétition divertissante pour les enfants servants que nous étions : lequel des deux prêtres en lice arriverait le premier à l’« Ite missa est » ? Certains atteignaient une rapidité stupéfiante, ce qui nous offrait un moment de déambulation respiration solitaire dans les bâtiments vides, avant la ruée de la meute au réfectoire pour le petit déjeuner.
L’enseignement diffusé était d’une qualité certaine, exception faite de certaines matières assurées par des prêtres sans fibre pédagogique. Mais nous n’étions que quatorze élèves en sixième et il n’en restait que trois en terminale.
N’était-ce pas plus simple d’octroyer l’enseignement d’une matière à celui chargé aussi de la discipline ? Que de tourments ai-je infligés à cet homme frustre et colérique !
Avec lui, en maniant l’ironie, je m’entraînais à l’insolence, le poussant à me frapper lors de rages qu’il ne parvenait pas à contenir et dont je sortais meurtri mais le sourire aux lèvres.
Avec cependant quelques défaites. L’adolescent borné que j’étais devenu ne méritait cependant pas toujours les zéros de conduite qui s’accumulaient sur son bulletin et qui lui valaient une suppression de parloir et une visite hebdomadaire chez le Supérieur.

La découverte brutale de la partie cachée de la colonisation française me donna la nausée. Et lorsque, pour la première fois, je m’aventurai, seul, dans les quartiers autochtones, je me sentis honteux d’être Blanc. À deux pas des résidences climatisées, quatre-vingt mille personnes s’entassaient dans une misère extrême. Je ne savais pas encore qu’elles étaient réparties par ethnie : ici les Afars, là les Issas, plus loin les Somaliens… Les Arabes, les Chinois et les Indiens, commerçants et artisans, habitaient les maisons vétustes mais pittoresques de la vieille ville. Une fois passées la mosquée et la place Rimbaud — vaste no man’s land —, j’ai su que mon regard sur le monde et sur la France ne serait jamais plus le même. Du fond des ruelles de terre battue, grouillantes d’âmes noires, on me regardait avec étonnement.
Que pouvait bien chercher là ce jeune Blanc ? Les seuls Européens qui se hasardaient entre les vagues habitations de planches et de tissus, le faisaient en voiture, rapidement, caméra pointée sur des corps émaciés à la tête hérissée de nattes, sur les femmes déformées par le poids des bidons d’eau remplis au seul robinet du quartier. Méprisables voyeurs qui méritaient cent fois les pierres qui leur étaient lancées. J’avais rêvé d’une autre Afrique et ne m’étais jamais imaginé héritier d’envahisseurs sans morale.

Les trois premiers grades sont proches de ceux que j’ai connus précédemment puisqu’ils concernent l’initiation de métier : « travailler sa pierre » pour parvenir à la rectitude de sa pensée et de ses actes. Mais nous nous préparons à la chevalerie, tabard blanc et épée au côté. Que celle-ci soit portée à droite me surprend, avant que j’en comprenne la raison : si nous devons tirer l’épée, qu’elle vienne du côté du cœur, jamais dans la précipitation, toujours par amour de son prochain.
Le frère qui, chaque mois, nous apporte son soutien pour la constitution de notre groupe, est templier, membre du cercle intérieur de notre ordre. J’attends de lui une transmission orale qui ne vient pas et suis même agacé par son manque de rigueur dans la pratique de notre rituel ainsi que par une utilisation orthographique souvent fantaisiste.
Mais cela cache un engagement total aux autres que je découvre au fil du temps. Pour lui, la forme est sans importance, seules comptent les qualités de cœur.
À la différence de la franc-maçonnerie, notre contribution financière ne sert qu’à couvrir les frais de fonctionnement de notre loge, et les règles hiérarchiques sont inversées : ce sont les maîtres qui servent les apprentis et c’est au pas du plus petit que nous devons avancer. Humilité et service. Dans cette voie de l’amour, le spéculatif s’efface devant l’action.
Mais l’abnégation n’est pas chose commune et le recrutement s’avère difficile. Quelques personnes, femmes et hommes, nous rejoignent, attirées par l’idée qu’ils se font des templiers, mais peu persévèrent.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.