Phalange
de Yoann Eprinchard
J’écris pour les gens, pour changer le monde. Loin des mondanités bourgeoises et du vide de la pensée qui peut éclore dans ces bulles fermées que sont les universités. Par les inspirations littéraires que j’ai eues, qui s’adressent directement au vécu et aux gens. L’écriture m’est apparue comme une nécessité, comme un « éveil » depuis cette période où je ne supportais plus ma vie. J’ai donc créé mon monde pour retranscrire une réalité qui me semble adéquate à ce que je suis vraiment.
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
◊◊◊
Retrouvez Yoann Eprinchard sur Facebook.


La Valse, sculpture de Camille Claudel
J’écris pour les gens, pour changer le monde. Loin des mondanités bourgeoises et du vide de la pensée qui peut éclore dans ces bulles fermées que sont les universités. Par les inspirations littéraires que j’ai eues, qui s’adressent directement au vécu et aux gens. L’écriture m’est apparue comme une nécessité, comme un « éveil » depuis cette période où je ne supportais plus ma vie. J’ai donc créé mon monde pour retranscrire une réalité qui me semble adéquate à ce que je suis vraiment.
Mon livre est un récit d’amour, inspirée d’une histoire vraie, dans un contexte géopolitique tendu. Il est le fruit de mes voyages et du recul que j’ai pu avoir sur mes échecs, tant scolaires que sociaux. Ce texte engagé politiquement, au style d’écriture original, raconte la violence sociale et institutionnelle contre des individus qui n’y peuvent pas grand-chose et qui sont pourtant en quête d’un mieux, voire d’un absolu. Phalange évoque le poing : écrire la pulsion et l’immédiateté du vécu pour le partager à tous, dans un langage parlé et oral.
Il s’agit d’une histoire d’amour qui se meurt, par l’impossibilité matérielle et géographique de pouvoir la réaliser pleinement. Au sens classique d’une réussite avec maison, enfant, travail et jardin. C’est un tourbillon qui se perd dans le souvenir irrémédiable et pourtant existant de ce que fut cette vie, loin des prérogatives institutionnelles. C’est un récit sur la marginalité.
Extrait de Phalange de Yoann Eprinchard

La tête d’esclave, sculpture de Camille Claudel
« Ce fut l’idylle pour elle. La mort du patriarcat, en rejet de tout essentialisme, des hommes qui ne savent pas changer. Comme Joey, quoi. Il demeurait un cadeau pour le féminisme. Et le père, c’est Satan. Sauf que tu ne le croiseras jamais. Il t’enverra une lettre venant de l’enfer, pour que tu lui fasses une explication sur le pourquoi de ton comportement. Et tout le monde est content. Elle avait évité de peu un cyberharcèlement. Bah ouais, faut savoir ce qu’on expose sur les réseaux. Ça devient vite exponentiel. Le théâtre est mort. C’est fini l’antiquité. Il n’y a plus la règle de trois. Ça a été remplacé par la liberté et la médiatisation sans fin des contenus. Tu fais la pute sur les réseaux, et trois semaines après tu te suicides, persécuté et harcelé par des anonymes qui bandent et ne savent montrer que leurs bites pour draguer des meufs. Enfin, dans la monétisation du sexe. Son prolétaire l’avait sauvé de ça d’une certaine façon. Schizophrène, bipolaire, borderline, dépressif, et surtout Goy, voire psychopathe. Je les cumule. Les comorbidités, c’est le cadeau de la société. Je ne sais même pas si j’aurai droit à une sépulture décente. Y aura la famille et puis c’est tout. Pas grand-chose à sauver, ni à perdre. Quand ça va mal, tu le sens, c’est l’absolue différence, l’unique, et donc le sentiment d’être un monstre. Les bateaux du nef des fous errent encore. Ils se sont juste institutionnalisés. On va aller voir les prud’hommes. Ou alors rejoindre la mafia. Au tribunal, ce sera l’affaire Dreyfus. Ce type qui est à l’origine de la guerre. Un petit prince devenu grand. Ce sera total. La pandémie et les guerres. Y aura une bombe nucléaire et ça sera enfin la fin. Désolé maman, j’ai renoncé, tant pis. La fatigue psychique et le sens du combat. Encore faut-il que ce combat fasse sens. Si le motif n’existe pas, alors ce n’est plus la peine. Akira me manque. Elle est partie depuis si longtemps. Elle m’aime quelque part. Je le sais. Elle est pourtant loin. Il faudrait profaner la tombe de Camille Claudel. Pour montrer que rien ne va. On peut encore hanter les morts qui ont déjà tout perdu. Ou mieux encore, tuer le mec qui lui a fait ça. Des têtes d’esclaves, de partout. Tu as raison ma chérie. Je te comprends. Ils t’ont volé. Je suis devenu ce cauchemar que tu avais tant rêvé. »
Précédente publication
- Une autre vie, 2021 (à retrouvez ICI).
Contreparties
- Votre nom de contributeur dans le livre
- Une dédicace en avant-première
- Votre nom de contributeur dans le livre
- Une dédicace en avant-première
- Le livre en format numérique
- Votre nom de contributeur dans le livre
- Une dédicace en avant-première
- Un autre exemplaire à offrir à la personne de votre choix
- Le livre en format numérique
- Votre nom de contributeur dans le livre
- Une dédicace en avant-première
- Deux autres exemplaires à offrir aux personnes de votre choix
- Le livre en format numérique
- Un remerciement spécial au contributeur en couverture du livre
- Une rencontre avec l'auteur
-
Les étapes de création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.
*selon votre accord