Prolégomènes à une conologie

Nous sommes deux humains dont l’un est un philosophe un peu con et l’autre un con un peu philosophe. En somme, deux conosophes !

Nous avons écrit ce livre pour jouer et jouir avec notre propre connerie et corroborer l’affirmation de Georges Pompidou, qui, à une question sur l’affaiblissement culturel général avait répondu : « voici venu le temps des conosophes ».

Genre littéraire : Essai

Lorsque l’objectif sera atteint notre livre sera promu et diffusé par les Editions Maïa.

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Alors que l’évidence nous montre quotidiennement que le monde, au travers de ses puissants (politiques, économiques, financiers, technologiques, scientifiques, intellectuels), comme du plus humble, est régi par la connerie, aucune pensée n’a encore traité de ce moteur de l’Histoire; aucune étude digne de ce nom n’a véritablement pris la mesure de ce phénomène ; aucun département universitaire ni aucun centre de recherches ne lui est con-sacré.
C’est pourquoi, peut-être un peu connement, nous appelons à la fondation d’une conosophie et d’une conologie officielles, établies par des spécialistes experts en philosophie et en sciences, qui réhabiliteront la connerie et lui rendront toute sa légitimité.

Extrait

« Si cet essai est placé sous le patronage de Gustave Flaubert, c’est parce que son oeuvre entière est consacrée à la Bêtise, et que, la traquant et l’observant sans répit, luttant avec hargne et rage contre celle-ci, Flaubert dénonce celle de ses contemporains, mais ceci faisant, dévoile la sienne. »

« Nous avons pu, au cours de nos recherches, remarquer que s’il existait de nombreux ouvrages sur les cons, ou sur des thèmes proches, aucun d’entre eux, même si c’était l’ambition déclarée de l’auteur, ne traite vraiment, de près ou de loin, de la connerie, si ce n’est sur de courts paragraphes ou dans de brèves allusions : tous, sans exception, en reviennent systématiquement aux cons ou à des exemples d’agissements de la connerie. »

« Bref… Ici se posent de nouvelles questions essentielles : que désigne ce terme, plutôt simplificateur, mais qui témoigne d’une certaine exaspération, irritation, indignation, colère, rage, révolte ? Pourquoi use-t-on de ce mot, relativement récent – les mots créent les choses et la réalité -, mais devenu si courant qu’il fait l’objet de publications à grand public, alors que la langue française est déjà riche d’un lexique diversifié pour désigner l’anomalie, c’est-à-dire ce qui n’est pas con-forme à une norme : bêtise, imbécillité, stupidité, déraison, folie, ânerie, idiotie, et caetera ? La connerie apparaît comme un subtil mélange de l’ensemble. Que signifie, quel sens prend le fait de proférer cette expression pour celui qui la formule ou la pense ? Quel lien pourrait-on établir avec le sujet ou l’objet qui en est la cause ? En d’autres termes, et par-delà ses multiples formes d’expression, de quoi parle-t-on quand on parle de ce trou noir lexical qu’est la « connerie » ? Quelle en est la nature, l’essence ? »
« Face à des siècles d’impuissance des grands esprits à nous éclairer la connerie, nous relevons la gageure, tentons consciencieusement d’en formuler une définition et une étude ontologique et initions par-là ce que nous espérons être un nouveau champ d’explorations et d’analyses pour les futurs experts d’une discipline encore à inventer. »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.