Sagesse de Venise

Venise ? Et si elle nous apportait autre chose que ce qu’on en connaît, autre chose que ce qu’on pense y trouver ? Fréquentant la Sérénissime depuis des décennies, j’ai voulu la faire connaître comme la vivent les Vénitiens et en tirer quelques réflexions. Et si Venise nous aidait à prendre un peu de hauteur ?

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

1 086,00 de préventes
48 Contributeurs
0 Days Left
Préventes :
109.70%
Objectif : 990,00
Projet abouti !

J’ai voulu écrire sur Venise ce que je n’ai lu nulle part. Tant de livres ont déjà été écrits, par les plus grands auteurs, artistes ou historiens. Mais, ce livre Sagesse de Venise n’a pas d’équivalent. J’ai voulu élever notre perception de Venise, pas seulement en présentant les richesses historiques et artistiques de la cité, de nombreux guides s’en chargent. Mais lui retrouver sa dimension humaine, spirituelle et philosophique. C’est-à-dire y retrouver notre dimension.
C’est ainsi que le lecteur s’imprègne de la vie vénitienne, parfois brutale, parfois émouvante. Il la vit du dedans. À l’époque où Venise se visite souvent comme un Disneyland, les réflexions éclairées de Sofia définissent une certaine philosophie de vie. Finalement Sofia n’est qu’un prétexte à la rencontre d’un autre monde, autrement.
Vraiment, un livre hors des sentiers battus.

Extrait tiré du chapitre Via Garibaldi :

Chaque rue, chaque campo a son ou ses palais. Son bas-relief, ses poignées de porte en bronze ou ses sonnettes en laiton artistiquement disposées. L’art est partout à Venise, au désespoir de Sofia qui savait bien qu’elle ne connaissait pas toute sa ville. Elle découvrait toujours des puits, des petites places, des angles de vue, des sonnettes artistiques, des balcons raffinés, des toits, des colonnes… et l’eau qui est un œuvre d’art majeure à Venise. L’art est partout et les murs de briques érodés par l’âge lui font comme un vénérable écrin rouge usagé.
Sofia se sentait transportée dans cet environnement où elle ne pouvait faire cent pas sans devoir s’arrêter. Et c’était sans compter les balconnières de fleurs aux fenêtres. Ah bien sûr, elles étaient un art éphémère d’harmonies de couleurs et de formes, mais elles égayaient les jours des habitants. Et par endroit, servaient de moucharabieh pour chat.
Sofia descendit la Via Garibaldi, jusqu’au Rio de Sant’Anna qui, autrefois parcourait toute la via Garibaldi, avant que celle-ci ne fut créée.
Venise lui était un livre ouvert. Au tout début du canal, elle aimait avoir une pensée pour le pêcheur Nardo qui venait ici tous les jours, vendre son poisson. Mais Nardo était mort. Et les habitants remplirent le vide de sa disparition par une petite plaque de bois, avec la dédicace :
« Ici Nardo le pêcheur vendait son poisson et son histoire.
Ici, nous, habitants de Castello, nous souviendrons de lui avec une immuable affection, jusqu’au dernier des nôtres ».
C’est ça aussi Venise, les grands vides que la mémoire remplit et magnifie.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.