S’unir pour le lointain
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Alors âgée de quatorze ans, ma fille, après un stage de sélection, a participé à un voyage de dix mois avec une douzaine d’adolescents, répartis entre deux voiliers. L’objectif de ce voyage était la traversée de l’Atlantique pour atteindre les Caraïbes, au lieu-dit Silver Bank, résidence d’été des baleines à bosse. Le voyage ne s’est pas très bien passé pour elle, malgré le peu de confidences qu’elle a bien voulu me faire. À cette époque, travaillant dans la production de cinéma, l’idée a germé dans mon esprit qu’il y avait là un beau sujet pour un film. C’est ainsi que je me suis mis à la tâche et ai achevé le scénario sous le titre Plus loin que l’horizon – S’ils courent un danger, il ne peut venir que d’eux-mêmes.
Carlo Varini, directeur de la photo qui avait supervisé l’élaboration de l’écriture, m’avait recommandé auprès de Madame Sylvette Baudrot (script d’Alain Resnais et de Roman Polanski, entre autres) qui a minuté le script à quatre heures dix, la longueur du film. C’est alors qu’elle m’a conseillé d’en écrire le livre…
Voici donc le manuscrit que j’ai débaptisé Plus loin que l’horizon en S’unir pour le lointain.
Quatre garçons et deux filles âgés de dix à quinze ans traversent l’Atlantique à la recherche d’un hypothétique galion du dix-huitième siècle, coulé au large de la Dominique… Tout les oppose : leurs origines, l’éducation, la culture ainsi que leurs blessures.
Avant d’aborder la lecture d’un roman, il est coutume de préciser que toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait un pur hasard. Les personnages dont j’ai imaginé l’histoire sont bien réels : je les ai rencontrés, qu’ils aient pour prénoms Antoine, Josselin, Elsa, Harry, Émilie et Shaozu, avec ou sans les parents de chacun d’entre eux… S’ils me lisent, ils se reconnaîtront, et peut-être que vous aussi, lecteur, en découvrirez un par hasard autour de vous, car ils sont nombreux sur cette terre à la recherche de leur identité, tristes et malheureux… Alors cherchez bien pour leur venir en aide s’ils ne savent plus qui ils sont.
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Cet ouvrage « intéressant à plus d’un titre : à la fois sur le plan historique et sur la retranscription des questionnements autour de l’identité, particulièrement à l’adolescence. De ce fait, ce roman touche un large public et c’est sans aucun doute ce qui fait sa force. » – Guillaume Goudot -.
On l’ « imagine parfaitement être adapté au cinéma. » – Anne sophie Botton.
Extrait de S’unir pour le lointain par Yves Delahaye
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Les étapes de la création
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*selon votre accord
