Une famille face au virus

De Tiphaine & Clément DUBOST

Ce récit à 2 voix met en parallèle la vision de Clément, médecin anesthésiste-réanimateur, engagé tout au long de la première vague de Covid-19 dans mon service de réanimation de l’hôpital Bégin à Saint-Mandé et celle de Tiphaine, partie en Picardie avec nos trois enfants. Raconter les moments intenses et exceptionnels vécus pendant la 1ère vague de Covid-19 était important pour Clément, tant à but historique que scientifique. Y apporter le regard intime de la famille, restée à l’écart mais pourtant tellement impliquée, ajoute au dramatique de ces moments passés.

Nous vous proposons d’être acteurs de la naissance de notre livre en nous aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus notre livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous le recevrez en avant-première, frais de port inclus !

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Janvier 2020 : la découverte d’un nouveau virus se propageant rapidement en Chine commence à inquiéter les opinions publiques occidentales mais les populations restent sereines.
Deux mois plus tard, et à une vitesse inédite, le Covid-19 se répand dans tous les pays et conduit à un confinement strict et généralisé en France, débutant le 17 mars.
Clément est chef de service de réanimation polyvalente dans l’hôpital militaire Bégin, situé à Saint-Mandé en lisière du bois de Vincennes. Son service et son équipe sont prêts et vont très tôt recevoir des patients malades, jusqu’à remplir le service et devoir « créer » des lits de réanimation éphémères. Nous suivons les aventures des soignants plongés dans cette crise inédite, tandis qu’à 80 km, Tiphaine et les trois enfants du couple ont pris leurs quartiers de « confinés » dans la maison des grands-parents. Tiphaine occupera alors tous les postes : maman, mais aussi cuisinière, animatrice, maitresse d’école, intendante, arbitre,…
Le récit à deux plumes que nous livrent Tiphaine et Clément apporte au lecteur un éclairage médical sur la réalité des tensions et des difficultés dans les services de réanimation pendant cette crise, tandis que les problématiques du quotidien, vécues par toutes les familles renverront chacun à ses difficultés et aux solutions trouvées.

Chacun se retrouvera un peu dans ce témoignage emblématique d’un monde en mouvement, bouleversé par la pandémie qui a touché l’ensemble de la planète. S’y associe une réelle volonté de vulgarisation des connaissances médicales et de l’organisation des services de réanimation.

Extrait du livre :

Vendredi 20 mars, dernier jour ouvré de la 1ère semaine de confinement

Entre la réa1 et la réa3 cela nous fait donc 26 chambres de réanimation fonctionnelles. Les équipes du biomédical ont réussi le tour de force d’équiper 15 chambres de cardio avec un scope relié à un moniteur central dans la salle de soins. Pour finir d’équiper ces chambres, nous récupérons du matériel de droite et de gauche : brigade des sapeurs-pompiers de Paris, fabricants de matériel, école vétérinaire de maison Alfort,… Il nous manque encore des pousse seringues électriques, des moniteurs de curarisation, des glucomètres et certains respirateurs mériteraient d’être remplacés par des modèles plus récents. Mais cela commence à ressembler à du camping 3 ou 4 étoiles !

A la maison aussi, dès que les enseignants de l’école s’organisent pour s’adapter à l’enseignement à distance, il faut recenser tout le matériel disponible, et parfois ressortir les « antiquités » mises de côté hier, mais qui retrouvent tout leur intérêt aujourd’hui. Ainsi, l’ordinateur unique pour la famille devient vite insuffisant ; un deuxième ordinateur devient indispensable. Quant à la vieille imprimante, qu’on avait délaissée et qui n’imprimait qu’une feuille par mois, et encore, pas tous les mois, elle reprend du service.
Une nouvelle routine s’instaure alors, avec un début de journée qui commence par la prise des instructions pour Mathis, dès la fin du petit déjeuner.
Imitant au mieux le “temps normal”, pré-COVID, les enfants me rappellent que je dois « sonner la récréation ». J’ai pour cela une petite clochette qui fait parfaitement l’affaire. Je dois aussi marquer la fin de la journée d’ ”école”, qui coïncide avec l’heure du goûter. Désormais, celui-ci se déroule sans délai, et sur le même lieu que les apprentissages. A présent, plus de trajet entre l’école et la maison, qui permettait de séparer les environnements, de faire le vide après l’école et avant le temps des devoirs ou des activités en dehors de l’école.
Au contraire, les enfants restent sur l’ordinateur et tentent de se connecter (avec plus ou moins de succès car les technologies ne sont pas encore au point pour permettre à des groupes assez nombreux de se connecter avec un flux vidéo) pour les séances de sport à distance. On ne voit pas forcément bien le professeur, qui parfois se fige en plein saut, mais on veut y croire, alors on se connecte quand même, même si le bienfait attendu de l’activité est largement annulé par la frustration engendrée. Quant au travail de groupe, que ça soit au judo pour faire des prises, ou en danse pour veiller à l’harmonie et la synchronisation des danseurs, il faut bien reconnaître que la technologie n’a pas encore trouvé comment compenser l’isolement.

Du côté des personnels c’est pareil, les renforts affluent de toutes parts : internes militaires de médecine d’urgence, internes civils d’anesthésie-réanimation, internes d’autres spécialités. Pour sécuriser le dispositif, nous convenons avec le service de psychiatrie d’un soutien psychologique pour les équipes de réanimation. Ainsi, à partir de lundi, nous bénéficierons chaque jour du passage d’un psychologue dans chaque réa aux heures de pause (fin de matinée, milieu aprem).

 

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