Entretien avec Vincent Lionel Benedetto auteur de Le Général et le Laboureur

Entretien avec Vincent Lionel Benedetto auteur de Le Général et le Laboureur

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Beaucoup d’émotion, un grand soulagement aussi, puisque la parution du livre a récompensé un travail de longue haleine et mis en lumière des territoires, des faits et des Hommes qui me sont chers. Enfin, de la fierté car guider toute la famille à travers son passé, aussi fictif soit-il, est quelque chose de beau, de fédérateur.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Il y a eu plusieurs « vagues » de retours. D’abord, ceux des proches : parents, amis, qui m’ont confié avoir apprécié l’ancrage local du récit, avec des noms de personnages et des lieux qui leur sont familiers… Qui m’ont également avoué qu’ils en avaient appris plus en me lisant qu’en plusieurs années à l’école. En tant que professeur, je ne sais pas si je dois vraiment prendre ça comme un compliment !

Il y a eu, peu après, les retours de la presse savoyarde. La Maurienne et Terra Modana (que je remercie encore) ont émis des critiques très positives qui m’ont valu une invitation au Salon du Livre d’Hermillon, au mois d’octobre 2025. Dans ces articles, on compare mon travail à celui d’Alexandre Dumas. Tout le monde connaît et reconnaît la qualité des Trois Mousquetaires ou du Comte de Monte-Cristo ; c’est éminemment flatteur !

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

Les éditions Maïa ont établi des conditions propices à la sérénité de mon travail. En plus de faire confiance et de donner leur chance à de nouveaux auteurs, elles m’ont épaulé durant de longs mois pour parfaire mon récit et créer des couvertures qui me ressemblent. Puisqu’elles témoignent un grand respect au caractère initial de l’œuvre, je peux écrire pour moi, pour mes proches, sans avoir à dénaturer mon style et mes idées pour être publié.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

Il est toujours difficile de décrire objectivement les qualités de son propre travail, mais je dirais que l’originalité du livre réside dans l’authenticité de mes personnages principaux. Péjo, et je le dis dans la post-face, a bel et bien existé, a vécu dans les lieux décrits et fut mon ancêtre. A partir de là, je me suis amusé à imaginer ce qu’aurait pu être sa vie s’il n’était pas resté laboureur à Aussois. Ce destin alternatif est plutôt exaltant, je crois ! 

Un bon nombre de mes lecteurs m’ont posé des questions sur Péjo alors qu’ils n’avaient pas terminé de découvrir le roman et la note historique qui l’accompagne. Ils se demandaient, pour la plupart, si les protagonistes avaient existé et si leurs aventures étaient réelles… Tant mieux, cela prouve que l’illusion est convaincante !

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

J’ai commencé à écrire lorsque, dans l’exercice de mon métier de professeur, j’ai tenu un constat dérangeant : à trop souvent vulgariser pour être compris de mes élèves, j’avais l’impression de perdre en épaisseur scientifique, de ne plus connaître que ce qu’il était nécessaire que je leur enseigne. Il m’a fallu un moyen d’allier l’utile et l’agréable ; en cela, la recherche m’a complètement épanoui. Les principaux chantiers ont concerné la généalogie, la vie quotidienne de l’époque (qu’est-ce qui existait et qu’est-ce qui n’existait pas ? qu’est-ce qu’on portait ? qu’est-ce qu’on mangeait ?) la vraisemblance chronologique (qui se trouvait où et à quelle date ?) ainsi que l’organisation et le déroulé des batailles. Après et seulement après avoir poncé les archives, les sites internet et tout ce que l’Université française comptait de manuels, l’écriture a pu débuter avec fluidité. Il la fallait légère et pleine de sentiments, pour ne pas que la charge encyclopédique assomme le lecteur. 

Une astuce ? Connaître les grands événements sur le bout des doigts pour mieux en exploiter les angles morts. Ce sont de fameux terrains de jeu !

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Le général et le laboureur aura une suite ! Elle s’intitulera : L’Empereur et le laboureur. Elle est dès maintenant disponible à la prévente sur : https://www.simply-crowd.com/produit/lempereur-et-le-laboureur/

Comme son nom l’indique, le « Général » Bonaparte est devenu « Empereur » et si vous connaissez un tant soi peu la légende napoléonienne, cela donne déjà des indices importants sur les péripéties et destinations à venir…

Vincent Lionel Benedetto auteur du livre Le Général et le Laboureur disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.