Entretien avec Anthony Sanchez – Divin secret

Mon premier livre Divin secret – roman fantastique se déroulant en Corse, à Bastia – a été publié aux Éditions Maïa, à ma plus grande joie, et à celle de mes lecteurs. Que ce soit sur le fond ou sur la forme, ces derniers ont pu m’apporter leur point de vue indispensable.

Tout a commencé par un souhait. Lecteur passionné, je me suis dit, un jour : et si je me lançais dans l’écriture ? J’ai vite compris que la lecture et l’écriture sont deux choses différentes. Je voulais une histoire originale où un narrateur omniscient raconterait le récit d’un grand-père en quête de vérité au sujet de sa petite-fille handicapée. De jour en jour, l’arc narratif s’est tissé, jusqu’à la consécration de ce premier roman. Pour moi, la phase d’élaboration est le temps le plus important : la réflexion avant de se jeter sur une feuille blanche. Tournures de phrases, grammaire, conjugaison, ponctuation, rien n’a échappé à mon esprit, afin de donner de l’ampleur à ce récit. Écrire quand on en ressent l’envie, c’est aussi pour moi le secret pour relater une histoire. L’originalité de Divin secret provient de la description des lieux bastiais, d’un lien unique entre une petite-fille et son grand-père, figure indispensable à l’éducation, et de l’évocation des secrets de famille, qui peuvent autant rapprocher les êtres que les éloigner.

Avant toute chose, une fois le manuscrit accepté, et donc la phase d’écriture et de réécriture de celui-ci terminées, l’édition a permis l’existence de ce récit : réalisation de la couverture, corrections, promotion… Ce que je peux retenir de cette expérience, c’est le professionnalisme des Éditions Maïa, lesquelles m’ont accompagné avec bienveillance tout au long de la création de mon projet.

Mon prochain livre est en cours de réécriture : un roman de science-fiction retraçant l’histoire d’un enfant autiste non verbal de 11 ans. Humphrey vit seul avec sa mère Marie, qui est condamnée ; son cancer évolue, inexorablement. Celle-ci en est persuadée : son enfant change. Un incident surgit, prélude à un bouleversement des certitudes de la mère : une communication parfaite éphémère et une interaction sociale adaptée de la chair de sa chair. De connivence, son fils lui dévoile l’existence d’un monde où les autistes s’épanouissent et peuvent montrer leurs réels potentiels indispensables au bon équilibre, et à la prospérité de l’humanité.