Entretien avec Belinda Bonazzi – L’horloge, Claire et notre voyage en train vers la mer

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

J’ai été très heureuse et fière. Le fait de tenir son livre entre les mains pour la première fois procure une sensation incroyable. L’objet en lui-même me plaît beaucoup et je trouve la couverture magnifique. L’équipe de conception des Éditions Maïa a vraiment fait un travail remarquable.

Grâce à cette parution, j’ai aussi eu la joie de pouvoir partager mon univers littéraire avec de nombreux lecteurs et d’échanger ainsi sur leurs ressentis.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Mes lecteurs aiment généralement la poésie du texte, ainsi que les moments oniriques, musicaux ou loufoques qui parsèment le récit. Ils apprécient aussi le fait que ce livre reste lumineux sans jamais tomber dans le tragique, et cela en traitant pourtant de thèmes difficiles, tels que le deuil et la résilience.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Pour ce livre, j’ai échafaudé toute l’histoire autour du réel souvenir d’une horloge à trotteuse glissante m’étant survenu lors d’un trajet en train. Et puis, une fois le plan établi, j’ai laissé venir les idées. J’ai noté tout ce que je trouvais d’intéressant : une phrase, un mot ou la silhouette d’une personne dans la rue, un fait divers, etc. Puis j’ai mis en forme mes idées le plus souvent au petit matin ou la nuit lorsque je ne dors pas. C’est en effet à ces moments de la journée que l’inspiration me vient le plus librement.