Entretien avec Sylvie Jucobin – Le petit drôle

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

J’ai beaucoup apprécie d’être accompagnée tout au long du travail d’édition. A chaque étape, le dialogue s’est fait naturellement avec tous les intervenants. J’ai particulièrement apprécié la réactivité du maquettiste qui a su tenir compte de toutes mes demandes tout en faisant des suggestions auxquelles je n’aurais pas pensé seule. Je me sens également soutenue et aidée dans la promotion du livre, c’est rassurant pour une néophyte.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Mon roman a demandé beaucoup de recherches historiques. Au fur et à mesure, à travers les articles de presse, les photos, les documents d’époque, l’histoire et les personnages se sont dessinés avant même que je commence à écrire. J’avais déjà l’impression de les connaître quand j’ai entamé le travail d’écriture, ça s’est fait naturellement. C’est une écriture totalement différente des billets d’humeur dont j’ai l’habitude pour mon blog ou différent médias, mais la discipline quotidienne est la même.

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Les retours des lecteurs m’encouragent à donner une suite aux aventures du petit drôle. On m’a demandé ce qu’il allait devenir, si il allait accepter de grandir, si il allait être moins rêveur à l’adolescence, quel métier il allait exercer et comment il allait traverser les grands événements de son époque comme le front populaire ou la deuxième guerre mondiale… J’ai bien envie moi aussi de le voir grandir, mais je ne suis pas prête à le voir adulte ! Le prochain livre parlera donc de son adolescence, en 1936.