Entretien avec Jean-Paul Joubert – L’accident

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Evidemment satisfaction d’être arrivé au bout du processus de création et en voir la concrétisation, et aussi le questionnement, savoir comment le livre va être reçu.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

En général, les retours sont positifs, tous ont trouvé que c’était “une belle histoire”, son déroulement avec les retours en arrière, et l’écriture.

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

Le manuscrit avait des défauts, certains passages pouvaient se confondre avec d’autres, cela a pu être corrigé en collaboration avec l’éditeur, mais si j’avais procédé à une lecture plus approfondie, je m’en serais préalablement aperçu.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

L’originalité c’est la similitude de caractère entre la mère décédée et la fille, et le fait que, sans que le roman puisse être assimilé à un roman policier, il existe un suspense. De plus, apparaissent suivant les personnages l’humour, la complicité, la fourberie, la fidélité. Oui, les lecteurs ont bien perçu cela.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Non, je n’ai pas de méthode particulière. Evidemment, j’ai une idée générale que je développe au fil de l’écriture. Quand je bloque, je m’arrête et j’attends que ma réflexion trouve la suite, ce qui arrive en général dans les 24-48 heures qui suivent.

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Oui, j’aimerais écrire un autre livre, je pense à une intrigue policière dans laquelle je pourrais m’exprimer sur certains problèmes de notre époque tels que la précarité, la montée de l’intolérance, le citoyen lambda face à la lourdeur des services de l’état, etc….. J’y réfléchis.