Entretien avec Swann Ailée – Hedera Helix

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Écrire un livre est une aventure palpitante. Mais quand il parait, c’est comme quand le héros d’un film découvre enfin le trésor qu’il a cherché sans relâche ! C’est un véritable sentiment d’accomplissement.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

La plupart de mes lecteurs se sont montrés enthousiastes. Certains m’ont dit que mon roman était parmi leurs livres préférés. Quelques-uns ont été gênés par le fait que je les apostrophe régulièrement, m’invitant dans leur réalité. Je comprends tout à fait que l’on puisse ne pas apprécier cette pratique. C’est quitte ou double : soit on adore, soit on déteste !

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

Je suis contente d’avoir choisi Maïa (et que Maïa ait souhaité m’éditer) car le travail préparatoire à la publication fourni par toute l’équipe a été de grande qualité. Le seul bémol, c’est la difficulté de diffuser mon roman : il faut être célèbre pour bénéficier d’une certaine audience, et ce quelle que soit la qualité de ce qui est proposé !

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

Mon roman est une belle histoire comme bien d’autres, mais c’est l’univers de Swann Ailée, avec ses personnages hauts en couleur et une écriture à la fois riche et fluide. Si quelques lecteurs m’ont avoué avoir eu du mal à aller au bout du premier chapitre, ceux-là m’ont aussi dit avoir « dévoré » le reste de l’ouvrage. Aucun n’a regretté cet achat… j’ose espérer que cela n’est pas seulement pour ménager ma susceptibilité !

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Pour moi, écrire rime avec « plaisir ». Néanmoins il s’agit d’un travail acharné au cours duquel il faut traquer le mot juste (je visite sans modération les dédales du labyrinthe des synonymes). Quand on tient une bonne histoire, il faut la construire, pierre après pierre, puis veiller à dame cohérence que les fougues imaginatives ont sauvagement bafouée. Ce qui est difficile, c’est de trouver le temps pour l’écriture. Alors dès qu’une brèche apparaît, telle un rayon de soleil, je prends un critérium et je tisse le fil de mon récit sur mon petit carnet. Je suis souvent très prolifique à l’orchestre, quand les autres pupitres travaillent…

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Le second volume est en cours d’écriture, bien que des contraintes personnelles m’empêchent d’y consacrer le temps que je voudrais. J’ai aussi des projets, des nouvelles et un roman de SF, ainsi que des albums de jeunesse pour lesquels je cherche un illustrateur. Cependant, ma priorité va à la suite de « Hedera Helix », que la plupart de mes lecteurs me réclament à corps et à cri !