Entretien avec Laurent Bayart auteur du magicien en manteau rouge

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Je ressens un sentiment de joie et de plénitude car, malgré le nombre important d’ouvrages publiés (je fête mes cinquante ans d’écriture cette année et près de soixante-dix livres édités !), je suis toujours émerveillé par le mystère de la création et par cette jubilation de partager ces moments d’écriture avec mes fidèles lecteurs.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Ils sont « charmés » par l’ambiance de ce livre dédié à la féerie de Noël (« Le Magicien en manteau rouge ») et à cet émerveillement, même pour les adultes que nous sommes devenus ! L’essentiel doit continuer à nous habiter et poser quelques pépites d’étoiles dans nos yeux !

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

C’est toujours une énorme satisfaction de pouvoir partager ces moments d’écriture et d’offrir quelques bribes et instants de son imaginaire en connivence et communion avec mes lecteurs.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

C’est la manière de réenchanter nos vies et de mettre des pépites d’émerveillement dans notre quotidien ! Retrouver nos âmes d’enfants…

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Non, les mots viennent tout naturellement dans la tête, je ne suis finalement qu’un simple scribe qui écoute le chuchotement de l’invisible ! Comme si les mots venaient de -je-ne-sais où, une part de mystère qui m’habite et me pousse toujours vers l’avant…

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Le prochain livre est déjà programmé : Le soleil danse sur mon jardin. Il évoquera mon potager : émerveillements, rencontres, palpitations, ondes fécondes et ressentis.
Moi qui suis un enfant de la ville, j’ai découvert les pulsations de la terre et de son imaginaire qui chantent en moi lorsque je suis dans mon jardin.