Entretien avec Marcel Sanchez – La terrasse du Musset

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Bien que cet ouvrage soit le second qu’il m’ait été donné de faire paraître, j’ai une nouvelle fois ressenti la même satisfaction que lors de ma première expérience. Le plaisir de savoir que ces écrits vont être partagés en sortant de la confidentialité du manuscrit est toujours très fort. Je dois d’ailleurs à ce propos transmettre mes remerciements aux éditions Maïa, pour la réalisation esthétique de l’ouvrage qui a beaucoup plu.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Les premiers retours ont été élogieux, il est vrai qu’ils émanaient, en partie, de lecteurs acquis à la cause et qui avaient contribué à sa réalisation. Les encouragements se sont malgré tout multipliés, le texte ayant été jugé agréable à lire, mêlant dans une grande facilité de lecture des épisodes à l’atmosphère très variée. Il en ressort un genre d’écriture fidèle aux récits néoréalistes nés après-guerre, autour de la Méditerranée et qui n’occulte rien de la vie de tous les jours malgré les évènements tragiques qui constituent la trame de l’histoire. C’est ce qui m’a été rapporté par mes premiers lecteurs et qui m’a satisfait pleinement puisque c’est le but que je m’efforce d’atteindre.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Privilégiant le roman dont le déroulement se mêle à des évènements à caractère historique, je m’efforce de rester très rigoureux sur la véracité de ces derniers. Pour l’ouvrage qui nous préoccupe, je pense l’avoir été en tant que témoin privilégié. Je pratique de préférence le principe du synopsis cinématographique en découpant le récit en courtes scènes et en multipliant les dialogues, le plus souvent possible.

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Vous me demandez si j’envisage d’écrire un autre livre, je possède à l’heure actuelle six manuscrits que je m’apprête à soumettre à éditeur. Deux sont liés à la présence française en Algérie et un consiste en un recueil de seize nouvelles dont deux ont été publiées en feuilleton sur Facebook, suivant vos conseils. Je suis en ce moment tenté par la rédaction d’un roman picaresque, dans le genre que l’on nomme de nos jours « road-movie » à deux protagonistes. Leurs caractères bien différents vont, au cours de leurs rencontres, nous dépeindre la société actuelle de manières contradictoires. Mais la tâche s’avère ardue.