Entretien avec Mélisse Wamni Omni – Apprendre à vivre – La vie d’artiste
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Je me suis sentie soulagée. J’ai compris que j’avais accompli ma mission, et que je pouvais maintenant me reposer, prendre soin de moi, et me faire passer en priorité. La dette Karmique que je portais envers cette planète et les humains, a été réglée entièrement au moment de la publication de cet ouvrage. Un poids c’est enlever de mes épaules. C’est le sentiment que j’ai eu.
Puis, quelque temps après, j’ai commencé à me poser mille et une questions. Le livre allait-il être lu ? N’était-il pas trop violent ? Comment allait-il être reçu par les personnes qui ont contribué ? etc.
J’ai pris conscience que je venais de faire une mise à nue totale de mon être, et que des personnes allaient pouvoir me lire. Jusqu’à présent j’étais seule avec cette histoire, et d’un coup je l’offrais au monde. C’est une énorme prise de risque.
Des personnes que je ne connaissais pas, allaient avoir accès à mes secrets les plus profonds, mes états d’esprit et ma vision particulière du monde.
J’ai pris conscience à ce moment-là, et seulement à ce moment-là, d’avoir remis entre leurs mains, une petite lueur fragile, un souffle de vulnérabilité, et avec, tout le pouvoir qu’ils auraient de me détruire s’ils le souhaitaient. Les critiques, les jugements, les provocations, les moqueries, je m’y exposais délibérément.
Pour être honnête, au départ, je ne souhaitais pas être reconnu, et je souhaitais publier dans l’anonymat le plus total. Mais la campagne de crowdfunding m’a entre guillemets, “obligée” à faire appel à mes proches et à leur dévoiler l’existence de cet ouvrage.
Je ne crois pas au hasard, et il me semble que cela aura été nécessaire à la libération du Karma Familial.
Et je suis heureuse également, de ne plus avoir besoin de me cacher.
En écrivant ces lignes tout prend sens.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Je n’ai pas reçu beaucoup de retour, jusqu’à présent. Beaucoup ont gardé le silence, même après leurs avoirs posés la question par e-mail. Mais je pense que les personnes qui m’ont lu en premier, sont des personnes de ma famille qui ne me percevaient pas du tout de la manière dont je suis. Cela a pu créer un certain désordre, remise en question, et décalage avec la personne qu’ils croyaient si bien connaître.
Une de mes anciennes collègues, à relever la sincérité et l’honnêteté de mon œuvre. Elle m’a avoué qu’elle percevait l’invisible et les dragons également, qu’elle avait pris plaisir à me lire et qu’elle trouvait que je “décrivais bien l’invisible et l’épaisseur des choses” pour reprendre ces mots.
Une autre femme m’a remercier d’avoir révélé les incestes.
J’aurais plus de retour à l’avenir, et j’ai vraiment hâte de les découvrir.
Je pense que ce livre a la capacité d’aider, et de guérir. Dans le sens où il peut mettre en lumière certains mécanismes et nettoyer certaines énergies dans l’invisible, j’ai hâte d’avoir des retours de ce type, d’un point de vue plus spirituelle, énergétique, de personnes qui observent des améliorations dans leurs vies après avoir lu le livre. Je l’espère, il est consacré à cela, même si ce n’est pas annoncé explicitement.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
J’ai reçu beaucoup de soutiens et de reconnaissance, de respect par rapport au fait d’avoir été publié, chose à laquelle je ne m’attendais pas. J’ai le sentiment que l’expérience ne fait que commencer et que ce livre est clairement en train de m’apprendre à vivre — la vie d’artiste. Je n’ai moi-même pas encore fait le tour des enseignements et des secrets présents dans cet ouvrage. Ce livre est vivant, indépendamment de moi.
J’ai également découvert que Maïa est le nom d’une étoile des pléiades, cela m’a renseignée sur mes origines galactiques.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalité je ne sais pas, je pense nous sommes tous originaux à notre manière. Je pense qu’il porte la voix du cœur, peut-être, la résurrection de l’enfant intérieur, quelque chose comme cela. Une créativité débordante et une unicité qui englobe le bien et le mal pour ne former qu’un grand tout.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
J’ai commencé à écrire un mot, puis une phrase, puis un chapitre, puis deux … Jusqu’à ce que l’histoire prenne forme. Je voulais retranscrire cette période de ma vie au plus proche de la réalité. Pour cela j’avais besoin de systématiquement me replonger dans le souvenir de cette expérience. De redevenir celle que j’étais à cette époque. De ressentir ce que je ressentais à ce moment-là. Puis, de trouver les mots justes, pour décrire au plus proche, toutes les perceptions, ressentis, et émotions que j’avais vécues. Même si, au moment où je l’écrivais j’avais déjà évolué et compris beaucoup de mécanismes et de processus, je ne souhaitais pas écrire ma propre analyse. Ce que je voulais c’était retranscrire le moment pur, tel que je l’avais vécu dans l’instant, dénué de toute forme de jugement ou de désir de modification du réel.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
J’ai souvent plusieurs projets à la fois, et effectivement mon prochain ouvrage, j’ai commencé à l’écrire avant même d’avoir terminé “Apprendre à vivre — La vie d’artiste” .
Il s’appelle “Nouvelle ère” ou Nouvel air” son nom n’est pas encore définitif. Il se trouve que cet ouvrage sera une pure invention. Cette fois c’est l’inverse, je ne décris rien de ce que je vois, ressens, perçois de la réalité. “J’invente tout.” Je me laisse écrire, sans rien attendre, sans réfléchir, et je découvre l’histoire ligne après ligne. C’est comme si le livre s’écrivait à travers moi. Je découvre l’histoire en même temps que je l’écris. Il y a de l’art, de l’amour, de la passion, beaucoup de parties consacrées à la sexualité, l’invention d’un nouveau type d’école, une nouvelle manière d’aborder l’enfant, une nouvelle manière de vivre, de penser, de se mouvoir. Il y a aussi de la magie, de l’étrangeté, etc. J’essaie de me limiter le moins possible et de laisser la vie, sa vibration, s’immiscer en moi pour inventer cette nouvelle histoire.
Mélisse Wamni Omni, auteure de Apprendre à vivre – La vie d’artiste, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.