Entretien avec Thierry Blaché – L’émissaire vague

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

La réponse positive des Editions Maïa m’a vraiment fait plaisir, comme une récompense ou une reconnaissance du travail effectué pour écrire « L’émissaire vague. »

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Les lecteurs ont globalement exprimé les mêmes arguments : Qualité du style, fluidité du texte, bonne continuité du récit, variété et authenticité des personnages, captation du lecteur…

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

J’ai trouvé cette expérience d’édition très positive et stimulante. J’ai apprécié la présence, bien que virtuelle, des différents collaborateurs de la maison d’édition.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

On dit qu’il n’y a que 6 ou 7 thèmes majeurs en terme d’histoire. Je m’inscris évidemment à l’intérieur de ceux-ci. L’originalité n’est donc pas tellement dans l’histoire de Paul Sinclère mais plutôt dans la façon dont est construite et exposée celle-ci.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Mon travail d’écriture est un mystère pour moi en dehors de la discipline que je m’impose. Ainsi lorsque je me mets au travail, le matin tôt, avec me semble t’il une dynamique mentale supérieure à celle du soir, je ne sais pas ce que je vais écrire. Bien entendu j’ai en tête la ligne directrice du livre mais guère plus. Alors, les premiers mots entraînent les suivants, les phrases entraînent les situations, mes personnages s’animent, la narration avance, les idées s’inscrivent, le cheminement se fait et par une alchimie qui m’étonne toujours, la création est en mouvement.

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Oui, bien sûr j’envisage volontiers un nouvel ouvrage. L’écriture, sans être un besoin, me procure une grande et douloureuse satisfaction.

Quant au sujet, après avoir beaucoup écrit sur la naissance et la vie des relations amoureuses, je pense à décrire les artifices du désamour.