À l’Est Rien de Nouveau
Il y a 100 ans, à quelques années près, en 1929 plus exactement, est sorti le chef-d’œuvre devenu classique A l’ouest rien de nouveau. Voici donc, cette fausse suite, ce roman parallèle qui se passe donc à l’est. Très éloigné du roman original, avec pour seul point commun la Grande Guerre vue du côté allemand et les horreurs qui ont pu en découler. J’ai changé le lieu des opérations pour exploiter le front russe, très peu connu, ici en France. J’ai longtemps fait des recherches sur les soldats alsaciens et mosellans lors du premier conflit mondial. Pas tous, mais une majorité était bel et bien envoyée à l’Est, car les généraux se méfiaient de ces semi-allemands. J’ai écrit ce roman comme j’ai écrit les autres, c’est-à-dire avec mon style. J’ai donc donné des dates et des lieux précis, à l’inverse de l’œuvre originale, pour ancrer mon récit dans plus de réalisme.
Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Printemps 1916, Aloyse Pink et ses deux frères, Bernhardt et Charles, arrivent sur le front Oriental Allemand, où sont envoyés bon nombre d’Alsacien-Mosellan. Une vie de soldat plus dure les y attendre, car les officiers prussiens se méfient de ces semis Allemands.
Alors que la guerre moderne n’était que dans l’atrocité du front Ouest statufié, le front Russe bouge constamment, les combats y sont d’une violence biblique. Les trois frères vont souffre des affres d’une guerre d’usure, face à une armée russe acharnée et suicidaire.
Ils vont connaître la mort, le froid, la faim, l’épuisement, l’amour, et la séparation, avant de finir par faire face pour la première fois de l’histoire, à l’armée rouge bolchevique…
Il a tiré sur la botte du cosaque. Il les voulait tellement ces bottes, il a tiré si fort, que c’est la jambe qui s’est arrachée du corps en putréfaction et qui est restée dans ses mains de charognard. Je n’y étais pas encore habitué, lui oui. Le soldat Mosellan a jeté la jambe pourrie, et la botte avec, puis il a repris sa fouille minutieuse des cadavres russes. J’eus un haut-le-cœur et j’ai détourné aussitôt le regard avant de me plier en deux pour vomir tripes et boyaux. Quand j’ai relevé la tête, encore sous le choc, essuyant grossièrement mon menton dégoulinant de bile, j’ai distingué à travers la poussière un vieux soldat, assis, en train de sourire.
– C’est rien que de la pourriture de cosaque crevé, mon gars. Si un jour t’en vois un vivant, tire, tire vite ! Sinon, t’en verras jamais un second.
Coiffés de nos Pickelhaube, nos casques à pointe, nous arpentons la tranchée au milieu d’une forêt pulvérisée par l’artillerie, quelque part sur la ligne de front entre Vilna et Minsk. Les vétérans, déjà en poste depuis, profitaient allégrement d’une accalmie pour fouiller les cadavres et leurs morceaux, éparpillés jusqu’aux confins des lignes russes, reculés bien au- delà d’une portée de fusil. Ils se disaient que quelques semaines plus tôt, pris d’un élan patriotiquement aliéné, habituel chez nos ennemies de l’Est, les troupes Cosaques avaient tenté un assaut sur cinquante kilomètres de front, dont ce secteur. Prévenues en avance par des déserteurs bavards, nos troupes étaient restées bien au chaud le moment venu et notre artillerie lourde avait mâché l’infanterie tsariste en quelques instants, avant même qu’ils n’atteignent nos lignes en un seul point.
Quelque part, au fond, moi et certainement mes frères aussi devions penser que si la guerre ici était ainsi, nous revoyions Altkirch avant l’été, mais nous avions tort, nous avions tous tort. Le feldwebel qui nous conduisait se tourna vers nous.
– Profitez de lever la tête par-dessus le parapet sans vous recevoir de la ferraille dans les dents ! C’est pas comme ça tous les jours !
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