Ce livre est construit comme une pièce de théâtre, avec l’apparition successive de personnages, leurs intrigues, leur comportement.
L’originalité du livre réside, comme dans tous ceux de l’auteur, dans la construction, chaque chapitre, tel une scène de pièce de théâtre,, peut presque être lu indépendamment des autres, suscitant autant de thèmes de réflexion pour le Lecteur.
Ce livre m’a été inspiré par des personnes, des circonstances, des expériences personnelles. En des situations successives, je les mets en scène, autour d’une héroïne, ce récit est aussi un hymne à la femme éternelle. Philosophie et science font partie des échanges, le tout sur un fond d’espionnage, ainsi que la présence de l’ambiguïté, présente tout au long du récit.
En résumé :
Un agent secret « action », fils d’un PDG.
Une héroïne lancée dans le « conseil » de haut niveau.
Un chef d’entreprise qui veut assurer sa succession.
Une entreprise financière par qui transitent quelques transactions suspectes.
Une succession du PDG délicate, avec quatre candidats possibles, ambitieux et rusés.
Des hommes et des femmes qui nouent des relations sentimentales.

Extrait du livre :

« AIMERI.
L’Héliox, mélange Hélium-Oxygène, est un mélange gazeux froid. Je le sais, me suis vêtu en conséquence, bien que je ne sois frileux. Plongée profonde. Délicate vu les nombreux et précis paliers, la vigilance eu égard aux tables. Mais je ne peux y échapper, trop de monde sur l’eau autour de la zone où les trafiquants ont fait tomber à l’eau les deux conteneurs de missiles QK32 Strela 2. Mais ce soir, nous ne plongerons à l’Héliox.
Binôme d’enfer avec mon équipier, « Ice », un nom de code anglo-saxon, le copain du cours « plongée profonde » de Saint Mandrier, au sein du commando Hubert. Le patron du stage, un capitaine de corvette femme dans les trente-cinq ans, athlète douée, précise, méticuleuse, ce qu’impose la plongée profonde, où l’erreur est toujours mortelle, ni improvisation, ni approximation dans les calculs des mélanges, des paliers à effectuer. « La vie est au bout de l’embout », aime à plaisanter Ice. Un précédent « corvettard », chef du stage, est d’ailleurs mort en plongée profonde il y a des années, son nom est gravé sur une plaque… Au commando Hubert, on sait de quoi les gens sont morts. Chez nous, au CPEOM, on disparaît purement et simplement et, si par hasard on parle d’ « accident de plongée », c’est parce que la vraie raison est secrète, indicible. Pas de fanfare pour les « grenouilles de l’ombre » ! Mais Fortis cadere cedere non potest, les braves tombent, ils ne cèdent pas ! »