Collodi 50

Sait-on pourquoi on écrit ? Jusqu’à il y a peu, je me concentrais plus sur des productions courtes : un peu de poésies et beaucoup de textes de chansons que je mettais en musique. Dès que l’opportunité s’est présentée, installé en Centre Bretagne, libre de tout mon temps j’ai pu me consacrer à l’écriture et à la composition musicale, tout en profitant de la nature.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

660,00 de préventes
31 Contributeurs
0 Days Left
Préventes :
66.67%
Objectif : 990,00
Projet terminé
Creator
1 Projet(s)

 

Un jour, entre deux textes de chansons, j’ai sorti des limbes un vieux projet autour de Pinocchio, me demandant bien ce que j’allais en tirer…Assez vite m’est venue l’idée des Trente Glorieuses pour planter le décor, période charnière entre la pire barbarie et les espoirs d’un progrès social pour tous.

Grégoire, menuisier de son état, cherche à combler sa solitude.
D’un morceau de bois il fait naître Pierre.
À l’image du héros de Collodi, ce garçon différent grandit au travers des épreuves de la vie et des sollicitations diverses.
Là s’arrête le parallèle.
En effet, Pierre naît dans les années cinquante et revisite les aventures de Pinocchio à l’aune des Trente Glorieuses, nous plongeant au cœur d’une société en pleine mutation.
Entre ville et campagne, on voit émerger les bouleversements de l’après-guerre : remembrement, exode rural, innovations (Micheline, Solex,…), en marche, pense-t-on, vers une vie meilleure.
Pierre grandit, tombe, se relève ; il rencontre la tendresse filiale, l’amitié, la fourberie, l’illusion, l’amour peut-être…

En le suivant, les plus jeunes vont découvrir un monde complètement différent de celui d’aujourd’hui et plonger les moins jeunes dans la douce nostalgie d’un temps révolu.

Extrait

Grégoire habite une maison vétuste, sans confort, sur cave en pierres apparentes d’où part vers le donjon un souterrain.
Il y fend du bois pour la cuisinière, seul chauffage de la maison. Il n’est pas rare que les vitres de sa chambre se couvrent de givre l’hiver. Pour ne pas trop souffrir du froid, il chauffe dans le four une brique qu’il met dans son lit, entourée d’un torchon, et il se réfugie sous un énorme édredon, très lourd.

Le grenier au-dessus est dangereux, parquet pourri, peu fréquenté. À l’entrée de la maison, sur la façade, un panneau indique : « cave abri 6 places 2 issues ». C’était le règlement de la guerre, si proche ; et, quand la sirène retentissait, les gens du voisinage y trouvaient refuge.

Heureux dans son métier, comme le laissent deviner les lignes précédentes, Grégoire souffre cependant, non quand il façonne un ouvrage, mais à certains moments de la journée. Le soir, devant son bol de soupe, près du feu, dans le gris de sa pauvre demeure ; le matin au réveil, dans le froid, une méchante pelisse sur le dos, car il lui faut économiser le bois. Il sent profondément un manque.
Son regard erre sur son gris décor…
Mais quoi ?

Un jour lui vient une illumination. C’est évident. Ce qui lui manque, c’est une compagnie. Il décide donc de « fabriquer un enfant » de trois ans qu’il façonnerait à son attente et ferait grandir petit à petit.

Un petit être à qui il apprendra la vie et qui saura en retour lui donner ses sourires et sa joie de vivre.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.