Confession d’une culotte de star
Je suis décorateur dans le bâtiment. J’eus l’idée d’écrire ce livre un matin quand je rentrai chez une cliente et trouvai une de ses culottes, trainée dans le canapé au salon. Ce canapé que je devrais déplacer pour accéder au mur. La cliente vint, ramassa sa culotte, me regarda et dit : « Oh mon cher Jean, si cette culotte pouvait parler… »
Mon nom est : KPODEKON A. Jean. J’adore écrire. Mes textes sont peut-être un peu crus, mais j’aime bien appeler les choses par leur nom.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Jeanne March est une vedette de la chanson. Son seul vrai défaut, c’est la nymphomanie assumée.
Elle pense que si le créateur nous a donné l’organe du plaisir c’est pour en jouir, alors pourquoi s’en priver. Elle adore les gens, sa générosité et sa gentillesse, n’ont pas de limite. Entourée des trois filles de sa vie qu’elle appelle ses sœurs, sont aux petits soins pour elle et lui servent de garde-fous en essayant de lui éviter les mauvaises fréquentations qu’elles n’y arrivent pas toujours. Sa beauté, sa connaissance du métier et sa belle voix, n’attirent pas que des admirateurs, et son parcours va être semé d’embuches jusqu’aux pratiques les plus obscures pour la détruire. Heureusement pour elle, un fan est là pour anéantir tous ceux qui ont essayé de lui faire du mal. Il va même jusqu’à la kidnapper pour la protéger.
L’originalité de ce livre est que, c’est une culotte qui raconte les aventures de son acheteuse. Étant gardienne de ce buisson ardent qui peut être en fusion quelques fois, elle a des choses à raconter.
Des histoires dont l’audibilité fera pâlir les plus dévergondés.
Les gens auraient intérêt, si ce livre leur convient, bien sûr, à participer à la réalisation de celui-ci dont l’originalité est, qu’il y a deux grandes vedettes qui sont, une dame et, une culotte dans cette écriture. Une culotte gardienne de l’origine du monde, et qui n’est pas avare de mots.
« Avertissement : livre érotique réservé à un public majeur et averti »
Extrait
Elle le dit avec une voix très fine en se tortillant et toutes les filles s’éclatèrent de rire.
— Je n’arrive pas à comprendre, comment tu peux gérer tout ça, dit Wangninan, après quelques minutes de silence.
— Sans compter les autres petits plaisirs spontanés sans lendemain, dit Jeanne fièrement. Ah, j’adore le sexe, on devrait faire l’amour tout le temps. Et dire que la première fois que j’ai fait ça, j’ai été très dégoûtée parce que je n’étais pas tombée sur le bon. Un jeune salopard, un apprenti gendarme, qui ne pensait qu’à son propre plaisir, m’a prise pour un champ de bataille, m’a déchirée comme une brute. En plus, il était un peu dodu et s’était pesé de tout son poids sur mon corps et a failli m’étouffer. J’étais obligée de bander tous mes muscles afin de le supporter. Après, j’ai attendu plus d’un an car j’étais tellement dégoûtée, vous ne pouvez pas le savoir, et j’ai pensé : comme c’est tellement douloureux, pourquoi certaines filles trouvaient ça bon et ne pouvaient pas s’en passer. Et puis je suis tombée sur un homme de quarante ans qui m’a baisée et honorée comme une reine. Avec des préliminaires, des caresses, des mots doux et me chantait des chansons d’amour dans mon oreille droite. Tout ça, avec une zigounette qui zigouille à fond. J’étais vraiment dans un état second et pour la première fois, je goûtai au cunnilingus, avec mes petites lèvres innocentes qui lui souriaient. Il me fouillait, m’aspirait et me lapait comme un bouledogue, me faisant oublier ma modeste quinzaine d’années qui s’évaporaient, au fur et à mesure qu’il avançait dans mon fouillage. Oh la la, il avait une langue comme celle d’un serpent. Il te ratisse la chatte jusqu’au fond de l’utérus et a une façon à lui de te mordre le clitoris avec ses incisives et là, tu t’envoles dans les airs sans battement d’ailes. J’étais en transe et mes pupilles avaient complètement disparu. J’ai joui plusieurs fois d’affilée, ce qui était une première pour moi, car je ne savais pas ce que c’était. Quelque chose qui m’était inconnue jusqu’à ce moment-là.
Je lui ai abandonné complètement mon corps, et j’ai eu droit à tous les honneurs dignes de mon rang.
— Et quel était ton rang ?
— Je n’en sais rien, ma chère. Et puis les positions, continua-t-elle. Ah ! Les positions.
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Les étapes de création
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