En se prenant en main, défiant le destin, combattant le conflit et l’injustice un homme s’oriente vers des horizons inattendus, vers la connaissance du monde, l’empathie et l’amitié.
L’auteur influence le lecteur à ce que les acteurs de ce récit deviennent des héros.
Ce livre est un bon témoignage de ce qu’ont pu vivre des jeunes avant et après 1968, épris de liberté et de volonté.

Ce récit s’adresse à un public à partir de dix-huit ans, à ceux qui recherchent le bonheur en harmonie avec la planète et l’univers.
Cela inspire la paix, l’engagement et l’acceptation de la différence. Ce public aspirera peut-être à faire partager ces mérites-là et à s’en servir.

Et, soudain, cela éclate en un tableau : une porte, porte de toilettes d’école. D’un côté, une femme, visage sévère. De l’autre un gamin, Pierre, qui lui tient tête.
Puis la scène s’estompe avec le sentiment de fierté que cela éveillait en Pierre. Les formes violettes glissent découvrant un tableau noir d’où dépasse un balai ! L’école ! Oui, mais l’autre ! L’école publique ! Nouvelle confrontation ! Sourire amusé !
Puis tout se mêle, se fond… Ici un arbre dépouillé près duquel des ados discutent de manière animée et complice. Ah ! Ces moments privilégiés ! En Pierre monte la nostalgie.
Nouveau glissement, nouveau nuage pourpre : une foule de lycéens crie et agite leurs bras levés devant Pierre-Septembre 68 ! Que c’est loin tout ça ! Petit frisson de fierté.
Les bras s’envolent vers le ciel. Et tout là-haut, dans une brume mauve, voilà Pierre, sur une grue dominant la ville – impression de calme, d’immensité et de liberté absolue.
Pas pour longtemps : la chute survient l’entraînant dans un vortex presque noir. Le sol ou plutôt une fosse, à côté d’un sergent-chef viril armé de coups de poings américains, qui le domine d’une tête. Sursaut de recul.
Puis lentement, très doucement, l’environnement devient lumineux, brillant même éclairant deux couples et une enfant dans un paysage désertique rougeoyant. Bouffée d’amour.
Mais cela ne dure pas : la lumière devient orage, éclairs qui révèlent trois visages en larmes. Pincement au cœur!
Le rideau de nuages s’écarte à nouveau : voici Pierre, sac à dos posé à ses pieds, levant le pouce au bord d’une route. Un désir d’aventure, d’évasion émerge.
Mais pas le temps de s’y attarder : le paysage s’étire dans une grisaille violette qui peu à peu devient blanche. Pierre s’y revoit, pelle à la main, tentant de dégager sa voiture d’une gangue gelée. Petit éclat de rire.